Fitch confirme la note «A+» d’UBS et «A-» de Credit Suisse

AWP

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Pour Credit Suisse, dont la perspective est restée à «négative», Fitch a retenu l’amélioration de la capitalisation du groupe zurichois et la réduction de l’exposition aux risques.

L’agence de notation Fitch a confirmé les notes de défaut d’émetteur (IDR) à long terme des deux grandes banques UBS et Credit Suisse. La première conserve son «A+» et la seconde «A-». La banque aux trois clés devrait pouvoir faire face, au niveau financier, au litige juridique en France.

Pour Credit Suisse, dont la perspective est restée à «négative», Fitch a retenu l’amélioration de la capitalisation du groupe zurichois et la réduction de l’exposition aux risques. L’agence de notation s’attend également à ce que les activités de gestion de fortune et la banque de détail soutiennent la rentabilité de l’entreprise, selon un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

La perspective négative reflète quant à elle la crainte que le groupe ne soit plus en mesure d’améliorer sa rentabilité, qui avait été soutenue par la solide performance de la banque d’affaires l’année dernière.

Quant à UBS, dont la notation a été assortie d’une perspective «stable», Fitch applaudit «une stratégie bien définie et exécutée» pour faire de la banque aux trois clés un leader mondial de la gestion de fortune, ainsi que de la banque de détail et commerciale en Suisse, selon un communiqué distinct. L’établissement de la Paradeplatz bénéficie par ailleurs d’une bonne qualité au niveau de ses actifs, de revenus diversifiés et d’une solide capitalisation qui devraient résister aux chocs provoqués par la pandémie de coronavirus.

La grande taille des activités de banque d’affaires constitue cependant «une source de volatilité» au niveau des recettes a ajouté Fitch. Cette dernière est également revenue sur le litige en France, où la Cour d’appel de Paris doit rendre sa décision lundi prochain. L’agence de notation estime que la banque devrait être en mesure de faire face à cette affaire au niveau financier.

Les ratios de fonds propres durs (CET1) et d’effet de levier, à respectivement 14,5% et 4,1% fin juin, devraient rester «bien supérieurs» à l’objectif de 13% et «au dessus» de 3,7% en cas d’une issue défavorable du litige devant la justice française.

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