Crédit Agricole SA: le bénéfice croît de près de 9%

AWP

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Fort de ces résultats, Philippe Brassac, directeur général, s’est montré très confiant dans la capacité du groupe à atteindre les objectifs fixés.

Crédit Agricole SA, entité cotée du groupe bancaire mutualiste, a fait bondir son bénéfice net de près de 9% au troisième trimestre à 1,2 milliard d’euros, tiré par la banque de financement et d’investissement et par les activités de gestion d’épargne et d’assurances.

Ce résultat publié vendredi s’affiche supérieur aux prévisions des analystes qui tablaient en moyenne sur un bénéfice net à 1,13 milliard d’euros, selon un consensus établi par le fournisseur de données financières Factset.

Le produit net bancaire du groupe, équivalent au chiffre d’affaires, grimpe également au cours de la période de 4,8% à 5,03 milliards d’euros, cette fois en ligne avec les attentes des analystes.

Retraité d’éléments exceptionnels et comptables, tant le bénéfice net que les revenus du groupe progressent de manière quasiment identique, respectivement de 8,2% et 4,9%.

Fort de ces résultats, Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA, s’est montré très confiant dans la capacité du groupe à atteindre les objectifs fixés par la feuille de route, présentée en juin dernier.

Le pôle de banque grande clientèle se distingue avec un bond de 7,7% de ses revenus à 1,4 milliard d’euros. Une progression principalement due à CACIB, la banque de financement et d’investissement du groupe, dont le bénéfice a grimpé de plus de 15% à périmètre et données constants, tiré par les activités de marché.

Egalement performante, l’activité de «gestion de l’épargne et assurance» enregistre une hausse de près de 4% de ses revenus à 1,5 milliard d’euros. Elle profite pleinement du record accompli ce trimestre par sa filiale de gestion d’actifs Amundi avec une collecte nette de 42,7 milliards d’euros.

Dans l’assurance, l’une des priorités de développement du groupe, l’équipement de clients déjà acquis dans d’autres pôles, notamment en banque de détail, fait ses preuves avec une hausse des primes et du nombre de contrats (+148.000) sur le trimestre pour arriver au total à près de 14 millions de contrats à fin septembre.

En revanche, constat plus mitigé pour LCL, enseigne de banque de détail en France, pour qui la conquête de nouveaux clients - de 49.000 clients depuis le début de l’année - ne se reflète pas sur les revenus en stagnation à 858 millions d’euros, ni sur le bénéfice en repli de 3,9% à 149 millions.

Le chiffre d’affaires des services financiers spécialisés (crédit à la consommation, affacturage, leasing entre autres) recule de 2,3% à 676 millions d’euros, pénalisés, mentionne le groupe, par un effet comptable, les revenus tirés des coentreprises avec des sociétés de financement automobiles n’étant pas consolidés dans les comptes de CASA.

Coté solvabilité, le groupe se targue d’avoir dépassé son objectif de fonds propres durs, soit de capital mis en réserve en cas de choc, celui-ci atteignant 11,7% à fin septembre.

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