La Banque cantonale de Bâle (BKB) a connu une solide progression des créances hypothécaires en 2018. Les recettes, elles, se sont repliées. Grâce à une forte réduction des charges, la rentabilité de l'établissement rhénan a été néanmoins fortement améliorée.

Le bénéfice net de la maison-mère a stagné (+0,5%) à 103,1 millions de francs, indique jeudi un communiqué. Le résultat opérationnel s'est envolé de 17,0% à 190,2 millions de francs.

Cette forte augmentation est imputable à un allègement de 11,7% des charges à 206,5 millions de francs. Le produit d'exploitation a reculé de 10,1% à 370,1 millions.

Principale source de revenus, les opérations d'intérêts ont permis de dégager un résultat net de 189,1 millions de francs. Cela représente une hausse de 0,9%, malgré des volumes hypothécaires ayant pris l'ascenseur, soit +8,3% à 2,80 milliards.

Les autres activités se sont inscrites à la baisse, notamment les opérations de négoce dont les recettes ont été amputées de moitié.

Le conseil d'administration propose de verser un dividende inchangé de 3,10 francs par actions. La contribution au canton de Bâle-Ville devrait atteindre 77 million au titre de 2018.

Pour 2019, la direction s'attend à un résultat opérationnel similaire à celui de l'exercice précédent.

Le groupe BKB comprend la Banque cantonale de Bâle (maison-mère), mais également la Banque Cler, ex-Banque Coop, que l'établissement rhénan contrôlé presque intégralement. Le bénéfice net groupe s'est envolé de près de 30% à 299,8 millions.