Bénéfice net stable pour la Banque cantonale d’Obwald

AWP

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La banque cantonale dirigée par Bruno Thürig a pu maintenir son bénéfice net au niveau de 2017.

Malgré un résultat opérationnel en net repli l’an dernier, la Banque cantonale d’Obwald (OKB) a pu maintenir son bénéfice net au niveau de 2017. Le profit net de l’établissement de Suisse centrale s’est inscrit à 15,6 millions de francs.

Conséquence de l’évolution défavorable des marchés financiers, tout particulièrement en fin d’exercice, le résultat opérationnel a lui chuté de 11,5% en l’espace d’un an à 22,7 millions de francs, écrit mardi l’OKB. Sans tenir compte des pertes liées aux placements financiers propres, ce dernier se serait inscrit à un montant supérieur de trois millions de francs, soit une somme quasiment équivalente aux 25,66 millions dégagés en 2017.

Considérés dans leur ensemble, les revenus bruts ont fléchi de 3,5% à 57,92 millions de francs. Principale source de recettes de la banque, les opérations d’intérêts ont généré un produit de 48,1 millions, 3% de plus qu’en 2017. Celui des commissions et prestations de services a par contre chuté de 4,1% à 8 millions et celui des affaires de négoce a plongé de 64% à 1,78 million.

La croissance des revenus des affaires porteuses d’intérêts illustre en premier lieu celle des prêts à la clientèle en deuxième partie d’année. Sur l’ensemble de l’exercice, ces derniers ont crû de 2,8% à 3,53 milliards de francs. Les avoirs des clients ont eux progressé de 3,1% à 3,61 milliards. A fin décembre le total du bilan se chiffrait à 4,8 milliards, en hausse de 5,6%.

Côté dépenses, les charges se sont montés à 30,2 millions de francs, 2,5% de plus qu’en 2017. A la faveur d’une évolution des affaires jugée favorable, la banque, toujours au bénéfice d’un épais matelas de fonds propres, versera 9,82 millions de francs au canton d’Obwald au titre du bénéfice et de la garantie d’Etat.

Evoquant l’exercice en cours, l’OKB se veut optimiste, les perspectives demeurant positives, en dépit d’une concurrence toujours plus vive de prestataires externes au secteur financier. Les incertitudes politiques devraient encore entraîner une forte volatilité des marchés.

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