Allianz Suisse: résultat semestriel solide malgré la crise

AWP

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Le bénéfice de la filiale helvétique du géant allemand a progressé de 5,3% sur un an à 158,2 millions de francs.

L’assureur Allianz Suisse est parvenu à préserver ses revenus et à augmenter son bénéfice au premier semestre malgré la pandémie de coronavirus.

Le bénéfice de la filiale helvétique du géant allemand a progressé de 5,3% sur un an à 158,2 millions de francs, selon un communiqué publié mardi. Le résultat d’exploitation s’est avéré quasiment identique à celui obtenu à la même période de l’année dernière, à savoir 192,6 millions.

Le volume total de primes a en revanche diminué de 6% à 2,7 milliards de francs, malgré une hausse de 1,0% des primes d’assurance non-vie à 1,5 milliard.

Le volume des primes d’assurances vie - évènement exceptionnel excepté - a diminué de 13,6% au premier semestre, pour atteindre 1,2 milliard de francs, malgré la légère croissance (+0,3% à 180 millions) des primes d’assurances vie individuelles.

L’excédent d’exploitation dans le secteur de l’assurance vie a atteint 57,7 millions, un résultat stable par rapport à celui de l’année précédente.

L’assureur explique la croissance de son bénéfice par l’absence de coûts supplémentaires liés à l’acquisition de la société DAS et par des effets fiscaux positifs.

Bien que ces résultats soient solides, le directeur général (CEO) Severin Moser reste prudent. «Dans ce contexte, nous pouvons être satisfaits de ce résultat semestriel, même s’il ne s’agit que d’un instantané et que la situation reste fragile», a-t-il prévenu.

L’assureur n’a pas subi d’impact direct du coronavirus, puisqu’il ne propose pas de couverture contre les épidémies. La société assure toutefois avoir fait preuve de «solidarité» avec les petites et moyennes entreprises (PME) par l’intermédiaire de facilitation de paiements et de réduction de loyers par exemple.

«Les effets positifs et négatifs du COVID-19 sur les dépenses liées aux sinistres seront équilibrés sur l’ensemble de l’année, à condition que nous ne connaissions pas une deuxième vague de pandémie», a indiqué M. Moser.

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