La hausse des prix de gros est de zéro sur un mois, après avoir baissé de 0,4% en octobre par rapport à septembre.
Les prix de gros sont restés stables en novembre aux Etats-Unis, après avoir légèrement diminué en octobre, selon l’indice des prix à la production PPI publié mercredi par le département du Commerce, et qui mesure l’inflation côté producteurs.
La hausse des prix est de zéro sur un mois en novembre, après avoir baissé de 0,4% en octobre par rapport à septembre.
Les analystes attendaient, de leur côté, une légère hausse des prix, à 0,1%, selon le consensus de Briefing.com.
Et sur un an, la progression ralentit, avec une hausse des prix de 0,9% contre 1,2% le mois dernier.
«Les données confirment la tendance à la baisse de l’inflation, même si le ralentissement des prix à la consommation est plus progressif», a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE.
L’indice CPI, qui mesure l’inflation côté consommateurs et est utilisé notamment pour l’évolution des pensions de retraite aux États-Unis, a été publié mardi.
Il a fait état d’une légère baisse en novembre par rapport à octobre, à 3,1% sur un an contre 3,2%.
Un autre indice, le PCE, celui que privilégie la banque centrale américaine (Fed), est publié plus tard dans le mois. Il avait, en octobre, ralenti à 3,0% sur un an, contre 3,4% en septembre.
L’indice des prix à la production devrait figurer parmi les données regardées par la Fed, qui achèvera mercredi à la mi-journée sa réunion de politique monétaire.
Elle devrait laisser ses taux directeurs au niveau auquel ils se trouvent depuis le mois de juillet, dans une fourchette de 5,25-5,50%, au regard des progrès sur le front de l’inflation.
Les responsables de la Fed craignent aussi, s’ils relèvent trop les taux, de faire tomber les États-Unis dans la récession, d’autant plus que les pleins effets des mesures déjà prises mettent du temps à se faire sentir dans l’économie réelle.
«Pour la Fed, rien dans les chiffres d’aujourd’hui ne change notre attente selon laquelle le (comité de politique monétaire) maintiendra sa politique stable aujourd’hui et que les taux ne remonteront plus», souligne ainsi Rubeela Farooqi.