Suisse Grêle s’attend à des dommages de 22 millions de francs en 2023, faible face au record de 2021

AWP

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La demande de solutions d’assurance contre la sécheresse, les fortes pluies ou le gel est en constante augmentation.

La société d’assurance Suisse Grêle estime le montant des dommages aux cultures agricoles à 22 millions de francs pour l’année en cours. La demande de solutions d’assurance contre la sécheresse, les fortes pluies ou le gel est en constante augmentation.

L’exercice en cours de Suisse Grêle montre les conséquences du changement climatique, écrit mercredi l’assureur agricole dans un communiqué. En plus de la sécheresse et des inondations, il faut également tenir compte des tempêtes à répétition, souligne le directeur Adrian Aebi.

Comparé à l’année record de 2021, le bilan des dommages de 22 millions de francs en 2023 est toutefois jusqu’à présent relativement bon. Il y a deux ans, la grêle avait causé de gros dégâts aux cultures, avec des pertes assurées qui s’étaient élevées à 110 millions de francs.

S’adapter au changement climatique

Aujourd’hui, une assurance seule ne suffit plus pour une exploitation, relève Suisse Grêle. Il faut une agriculture adaptée au site, ainsi qu’une pratique orientée vers le changement climatique. Cela implique par exemple des cultures et des variétés qui supportent la sécheresse, des méthodes de culture ménageant le sol, ainsi qu’une gestion efficace de l’eau.

Dans son communiqué, Suisse Grêle dit se fixer pour objectif de soutenir l’agriculture dans son adaptation au changement climatique et pas seulement par des solutions d’assurance. Il s’agit plutôt d’encourager la sensibilisation et la promotion de mesures d’adaptation ainsi que de soutenir des projets et technologies innovants.

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