Le dollar se stabilise après une semaine difficile

AWP

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Vers 22h35, le billet vert était quasiment inchangé face à la monnaie unique, à 1,1227 dollar pour un euro (-0,01%), et se reprenait même face à la livre ou au dollar canadien.

Le dollar se stabilisait vendredi face à la plupart des devises majeures, au terme d’une semaine qui l’aura vu tomber à des niveaux plus vus depuis plusieurs mois, sapé par le ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis.

Vers 20H35 GMT, le billet vert était quasiment inchangé face à la monnaie unique, à 1,1227 dollar pour un euro (-0,01%), et se reprenait même face à la livre ou au dollar canadien.

«Le marché prend le temps de la réflexion et analyse tout ce qui s’est passé» ces derniers jours, a commenté Brad Bechtel, de Jefferies.

Plus tôt, le «greenback», l’un des surnoms du dollar, était tombé à 1,1245 dollar, au plus bas depuis le début de la guerre en Ukraine, fin février 2022.

Les indices américains de prix à la consommation (CPI) et à la production (PPI), publiés mercredi et jeudi, ont montré une progression moindre que prévu, ce qui a conduit les opérateurs à parier sur la fin du cycle de resserrement de la banque centrale américaine (Fed) après une dernière hausse de taux en juillet.

Cette perspective a fait chuter les taux obligataires et plombé le dollar.

Pour l’analyste, euro et livre «sont allés un peu loin» face au dollar, «et ne sont plus alignés avec les fondamentaux».

Aux Etats-Unis, la croissance a atteint 2,6% en rythme annuel au deuxième trimestre, alors qu’elle n’était que de 0,2% (par rapport au trimestre précédent) en zone euro et au Royaume-Uni.

Le taux de chômage américain est de 3,6%, contre 5,9% en zone euro et 4% au Royaume-Uni.

Pour cette raison, «le dollar devrait être plus haut» qu’actuellement, «car l’économie américaine se porte globalement bien et fait mieux» que la zone euro et le Royaume-Uni, mais aussi d’autres régions du monde, insiste Brad Bechtel.

Pour l’analyste, les variations pourraient désormais être limitées à court terme sur le marché des changes, en l’absence de nouvelles macroéconomiques majeures, avant les prochaines réunions de la banque centrale américaine (Fed) et de la Banque du Japon, fin juillet.

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