«La société a été portée par les performances remarquables de la principale activité du groupe, les services aux commerçants», s’est félicité le directeur général Gilles Grapinet.
Le spécialiste du paiement Worldline a publié mardi un chiffre d’affaires de 1,15 milliard d’euros au troisième trimestre, en hausse de 20% en données publiées, une performance conforme aux attentes qui lui permet de maintenir ses objectifs 2022.
La société a été portée par les «performances remarquables» de la principale activité du groupe, les services aux commerçants, s’est félicité le directeur général Gilles Grapinet lors d’une conférence téléphonique.
C’est dans cette division que se produit «le coeur des synergies» avec la société Ingenico, acquise fin 2020, a-t-il ajouté.
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre est supérieur à celui publié à la même période l’an dernier (960 millions d’euros) et à celui calculé à périmètre constant (1,05 milliard).
Il est par ailleurs dans la ligne de ce qu’attendaient les analystes interrogés par le fournisseur de données Factset (1,14 milliard d’euros).
Dans le détail, la principale activité du groupe, les services aux commerçants (Merchant services) ont rapporté 828 millions d’euros d’euros entre juillet et septembre.
Les deux autres branches, les services financiers et la mobilité et les services web transactionnels, ont respectivement rapporté 241 et 89 millions d’euros.
Depuis le début de l’année, Worldline affiche un chiffre d’affaires de 3,17 milliards d’euros, dont près de 70% issus des services aux commerçants.
La société a annoncé dans un communiqué qu’elle maintenait ses objectifs financiers de l’année, notamment une croissance organique de 8% à 10% de son chiffre d’affaires.
Le groupe avait accusé l’an passé un perte nette de 751 millions d’euros, plombé par une correction à la baisse de la valeur d’Ingenico, acquis fin 2020 au terme d’une offre publique d’achat (OPA) amicale.
Worldline a par ailleurs quasiment finalisé la cession au fonds Apollo de la ligne d’activité TSS (Terminaux, Solutions & Services) issue d’Ingenico, estimant qu’elle n’était pas au coeur de la stratégie du groupe.
«Cette réalisation importante simplifie la structure de Worldline et renforce notre bilan de façon significative», a commenté M. Grapinet, cité dans un communiqué.
Worldline est une ancienne filiale du géant informatique français Atos, qui vole désormais de ses propres ailes après son introduction en bourse et le désengagement de sa maison-mère.