Citigroup fait mieux que prévu, soutenu par l’institutionnel

AWP

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Le bénéfice net du troisième trimestre ressort à 3,54 milliards de dollars, en progression de 2% sur un an.

La banque américaine Citigroup a enregistré au troisième trimestre des résultats supérieurs aux attentes, tirés par sa clientèle institutionnelle, ainsi que les services de paiement et les cartes de crédit aux Etats-Unis.

Le bénéfice net ressort à 3,54 milliards de dollars (3,2 milliards de francs), en progression de 2% sur un an, selon un communiqué publié vendredi.

Rapporté par action, indicateur le plus suivi par le marché, il atteint 1,63 dollar, soit nettement au-dessus des attentes des analystes, qui anticipaient 1,22 dollar.

Les deux grands pôles du groupe, à savoir l’un dédié à la clientèle institutionnelle et l’autre aux services bancaires aux particuliers, ont tous deux affiché une croissance à deux chiffres sur un an.

Le pôle institutionnel s’est particulièrement distingué, avec notamment les services de gestion de titres, dont les revenus ont augmenté de 16%.

La directrice générale de Citigroup, Jane Fraser, citée dans le communiqué, a également noté «un rebond des émissions de dette et des signes de vie sur les émissions d’actions».

Plombé par le resserrement monétaire brutal de la banque centrale américaine (Fed), les marchés de capitaux ont tourné au ralenti pendant plusieurs mois, en particulier les introductions en Bourse, qui ont redémarré en septembre.

Côté banque pour les particuliers, Citigroup a été porté par les services de paiements (+21% sur un an) et les cartes de crédit (+12%).

Signe de la meilleure santé du consommateur, les montants dépensés par carte sont en hausse de 4%, a indiqué le directeur financier, Mark Mason, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats.

Au total, le chiffre d’affaires s’affiche à 20,1 milliards de dollars (+9%), là aussi sensiblement mieux que les 19,3 milliards prévus par les analystes.

Citigroup a entamé une réorientation stratégique majeure, qui a entraîné un désengagement de nombre de filiales de banque de détail à l’international.

La banque se recentre sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune, ainsi que les cartes de crédit.

Mi-septembre, Jane Fraser avait révélé que cette transformation allait s’accompagner d’une réorganisation majeure de la structure hiérarchique, la plus importante pour la banque «depuis près de vingt ans».

Ce remaniement va entraîner de nombreuses suppressions de postes, que la responsable s’est refusée à chiffre pour l’instant.

Lors de la conférence téléphonique, vendredi, le directeur financier a expliqué que des précisions seraient apportées lors de la présentation des résultats du quatrième trimestre

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