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Les avoirs à vue des établissements commerciaux déposés auprès de la BNS ont augmenté la semaine dernière de 100 millions de francs, exactement le même montant que la semaine précédente.

L’évolution reflète principalement l’essor de l’excédent de revenus dans les échanges de marchandises, explique la Banque nationale suisse (BNS) dans son relevé périodique.

Cette progression s’explique par un «accroissement considérable» de l’excédent de recettes dans les échanges de marchandises et un recul des dépenses pour sinistres des assurances privées.

«Même s’il reste encore des travaux nécessaires à la transition, la marche en avant est déjà assez bien entamée pour ne pas avoir besoin d’une période de transition», selon la membre de la direction de la BNS, Andréa Maechler.

L’économiste en chef de EFG Stefan Gerlach, ainsi que les professeurs Yvan Lengwiler et Charles Wyplosz recommandent notamment une évaluation soigneuse et publique de ces réserves.

Les experts de la banque préviennent qu’une devise numérique de détail pourrait affecter la demande en liquidités, et subséquemment les perspectives d’inflation.

«Il n’existe pas de valeur d’équilibre unique, car il existe différents modèles pour définir un taux de change d’équilibre et différents facteurs qui entrent en jeu dans la détermination du taux de change», a déclaré le vice-président de l’institut d’émission, Fritz Zurbrügg.

La convention conclue en début d’année avec la Département fédéral des finances représente une solution équilibrée, selon le président Thomas Jordan.

Les monnaies étrangères sont les principales contributrices aux bons résultats de ce début d’année.

Prenant ses fonctions le 1^er mai, elle succédera à Gregor Bäurle, lequel a repris au 1^er janvier dernier la direction de l’unité Relations avec l’économie régionale de l’institut d’émission.