L’avenir de l’investissement durable

Peter Michaelis, Liontrust

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Malgré des remises en question, l’enthousiasme sur les perspectives demeure intact.

L’avenir de l’investissement durable a récemment été remis en question par un certain nombre de parties. Nous sommes pourtant plus enthousiastes que nous ne l’avons été depuis de nombreuses années quant aux perspectives des thèmes durables et des valeurs dans lesquelles nous investissons.

Les critiques à l’encontre de l’investissement durable font suite à une période durant laquelle les performances de l’investissement durable ont été inégales. En 2022, les actions comme les obligations ont globalement enregistré des performances négatives : la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt a eu un impact sur les valeurs de croissance et la prédominance des « 7 magnifiques » aux États-Unis a pénalisé les fonds qui sous-pondéraient ces entreprises.

Avant d’expliquer pourquoi nous sommes si confiants dans l’avenir, nous rappellerons pourquoi la durabilité est une caractéristique à prendre en compte. La définition classique du développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

Malheureusement, un simple coup d’œil à la situation actuelle montre que nous sommes très loin d’un niveau de développement durable. Cette définition de l’investissement durable a été énoncée pour la première fois il y a près de 50 ans, et depuis lors, chaque génération a laissé à la suivante un environnement plus dégradé.

Si l’on se concentre sur l’exemple du changement climatique, cela ne fait que souligner l’ampleur du problème. Au niveau mondial, les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de près de 40 % depuis la mise en place de nos stratégies durables en 2001. Compte tenu du potentiel de réchauffement de la planète que représentent ces émissions, il est clair que la situation est loin d’être viable.

Malgré tout, certaines raisons nous incitent à être optimistes. Auparavant, le trou de la couche d’ozone constituait un énorme problème, mais le contrôle et la réduction des substances chimiques appauvrissant la couche d’ozone mis en place dans le cadre du protocole de Montréal sont désormais en bonne voie pour permettre au trou de la couche d’ozone de se reconstituer au cours des prochaines décennies.

De même, si l’on examine de plus près les données relatives aux émissions, on constate qu’en Europe, les émissions ont diminué de 20 % en valeur absolue depuis 2001. En ce qui concerne les dépenses d’investissement dans la production d’électricité, la tendance a radicalement changé : les dépenses consacrées aux énergies renouvelables sont environ six fois plus importantes que celles consacrées au charbon ou au gaz. L’Agence internationale de l’énergie a d’ailleurs souligné que l’énergie solaire photovoltaïque est l’électricité la moins chère de l’histoire de l’humanité.

Dans le domaine de la santé, les progrès réalisés en matière de séquençage des gènes ne cessent d’améliorer notre capacité à diagnostiquer, à prévenir et à traiter les maladies. Dans le domaine de la cybersécurité, la demande de protection contre des acteurs malveillants de plus en plus sophistiqués ne faiblit pas ; par exemple, les attaques par ransomware ont augmenté de 37 % l’année dernière.

Cette évolution positive s’explique par un certain nombre de facteurs, notamment l’interaction entre la science et la compréhension, les pouvoirs publics, la société et les entreprises.

Aux États-Unis, la loi sur la réduction de l’inflation alloue plus de 370 milliards de dollars aux technologies propres, à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et à la modernisation des infrastructures réseau. Grâce à cela, les thèmes déjà très forts concernant l’efficacité des ressources vont prendre encore davantage d’ampleur. En Europe, le programme « Fit for 55 » vise à atteindre 55 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030, et la Chine a des ambitions élevées en matière de véhicules électriques et d’énergies propres (50 % de véhicules électriques d’ici à 2030, contre 21 % aujourd’hui, et 33 % d’électricité d’origine renouvelable d’ici à 2025).

Les entreprises ont un rôle essentiel à jouer en innovant et en affinant les solutions qu’elles proposent et en repoussant les limites du possible. Elles incitent ainsi les gouvernements à aller plus loin dans le changement. Au fil des ans, cela a permis de rendre les routes plus sûres, d’assainir l’air des villes, d’assainir l’eau potable, de réduire la mortalité infantile et d’accélérer les progrès dans le domaine des énergies renouvelables et de stopper la dégradation de la couche d’ozone. C’est parce qu’il investit dans ces entreprises et qu’il les soutient que l’investissement durable prend tout son sens.

Si l’on se projette dans l’avenir, il n’est pas très difficile de comprendre que les entreprises qui fournissent ces solutions auront potentiellement accès à de vastes opportunités de croissance. Dans bien des cas, la vitesse et l’ampleur de cette croissance risquent de ne pas être suffisamment prises en compte dans leur valorisation.

Si l’on se penche sur les valorisations que nous payons actuellement pour acquérir ces actions afin d’accéder à cette forte croissance, on constate qu’elles se situent à des points bas que l’on n’avait pas vus depuis de nombreuses années.

Les perspectives des portefeuilles obligataires sont elles aussi prometteuses. Lorsque les hausses des taux directeurs commenceront à se répercuter sur l’économie réelle, la demande globale diminuera encore, ce qui limitera la nécessité de nouvelles hausses de taux et rendra les perspectives de croissance encore incertaines. Étant donné que les rendements à long terme ou les obligations à échéance lointaine sont davantage corrélés aux perspectives de croissance, cela devrait, par conséquent, entraîner une baisse des rendements et une hausse des performances.

Pour toutes ces raisons, nous sommes confiants quant aux perspectives de nos stratégies d’investissement durable et pensons qu’elles confirmeront leur historique de performances positives à long terme en soutenant des entreprises capables d’accroître leur rentabilité tout en apportant des solutions à des problèmes environnementaux et sociaux majeurs.

 


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