Green bonds: investir avec Mirova pour financer la transition énergétique

Mirova

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Pionnier de l’investissement en obligations vertes et sociales, Mirova place l’investissement à impact au cœur de ses stratégies obligataires.

Il y a quelques années, parler des obligations vertes impliquait de décrire les objectifs du produit et ce qui le distinguait des obligations conventionnelles. Ces explications sont désormais superflues : tous les acteurs du secteur des taux connaissent aujourd'hui les obligations vertes. En outre, un nombre toujours croissant de ces acteurs investit dans cette classe d'actifs, ou envisage de le faire, principalement grâce à l'impact réel que peuvent avoir les obligations vertes en matière de réduction de l'empreinte carbone des portefeuilles.

Bertrand Rocher, analyste crédit chez Mirova, explique comment la croissance rapide de ces deux dernières années permet aujourd’hui de constituer un portefeuille diversifié composé entièrement d’obligations vertes.  

Le marché des Green Bonds se développe rapidement. Quel est le moteur de cette croissance?

Le marché a effectivement gagné en volume, les obligations liquides vertes, sociales et durables atteignant désormais le seuil des 1’000 milliards de dollars, et ce dans un éventail beaucoup plus large de secteurs et de zones géographiques.

Si quelqu'un doutait un jour que l'Allemagne puisse émettre une obligation verte globale, celles émises par Daimler et Volkswagen en septembre constituent un symbole fort de l'expansion ininterrompue de ce marché: l'émission d'1 milliard d'euros d'obligations par Daimler était en effet la toute première obligation verte senior non garantie émise par un constructeur automobile, et elle a ouvert la voie aux 2 milliards d'euros d'obligations émises par Volkswagen quelques jours plus tard.

Étant donné la nature de l'industrie automobile, la possibilité de voir certains de ses acteurs majeurs mettre en place un cadre solide et cohérent d'obligations vertes a longtemps été considérée comme un défi complexe, malgré les précédents ABS (assets-back securities) verts de Toyota et la dette privée verte de Porsche.

Il est donc clair que les entreprises commencent à prendre conscience de l’attrait des obligations vertes. Dans l'ensemble, les entreprises ont représenté 42% des obligations vertes émises depuis le début de l'année, contre 35% en 2019.

Que révèle cette croissance quant au potentiel d’investissement de cette classe d’actifs? 

C'est une bonne nouvelle pour tous les investisseurs, tout comme le fait que ce succès se soit répandu dans le monde entier. Alors qu'ils prennent davantage conscience des enjeux liés au réchauffement climatique, et ce, quelle que soit l'opinion du gouvernement, les émetteurs américains rattrapent graduellement leurs homologues européens.

L'Amérique latine, encore peu présente dans ce domaine, se montre enthousiaste à l’idée de jouer un rôle plus important: le Mexique a préparé le terrain pour la toute première obligation verte contribuant aux Objectifs de développement durable (ODD), suite à une première émission d'obligations durables ODD en août.

Il faut cependant reconnaître que la crise liée au COVID-19 a quelque peu infléchi cette trajectoire fulgurante. Les obligations COVID, et plus généralement les obligations sociales, ont davantage attiré l'attention pendant cette période, tandis que la croissance des émissions d'obligations vertes a ralenti.

Pourtant, les obligations COVID et les obligations sociales auraient-elles connu un succès immédiat si les obligations vertes n'avaient pas ouvert la voie? Nous ne le pensons pas. Nous considérons que ce succès est une sorte de «profit collatéral» du succès du marché des obligations vertes.

Ces récents développements permettent aux grands investisseurs institutionnels, notamment les compagnies d'assurance, d'investir dans des portefeuilles majoritairement composés d'obligations vertes. Une fois de plus, personne n'aurait osé parier sur un résultat aussi rapide en 2018 ou auparavant. Il est désormais possible de constituer de vastes portefeuilles bien diversifiés avec des obligations vertes issues de divers secteurs, zones géographiques, notations, liens de subordination, etc..

Et pour ceux qui en ont la possibilité, il est désormais possible d'investir dans une obligation convertible verte, comme celles émises par EDF pour un montant de 2,4 milliards d’euros en septembre. Et ce n'est pas fini.

Pourquoi investir spécifiquement dans une obligation verte? Une obligation conventionnelle émise par une entreprise avec un solide profil ESG ne présente-t-elle pas les mêmes atouts?

Chez Mirova, nous insistons depuis longtemps, auprès des émetteurs comme des investisseurs, sur le besoin d'établir une référence pour ceux qui souhaitent financer la transition écologique. Sans surprise, il semblerait que ce rôle soit désormais dévolu aux obligations vertes. 

D'autres moyens existent pourtant dans l'univers des taux, où l'examen détaillé des facteurs ESG peut également offrir d'excellentes possibilités de financer une économie plus durable. Par exemple, c’est par le biais d’investissements dans des obligations conventionnelles émises par des entreprises et des banques que l'équipe de recherche en investissement responsable de Mirova s’engage dans cette transition. 

À cet égard, les obligations vertes offrent toutefois un avantage supplémentaire : la transparence. L'enjeu dépasse les seuls critères ESG. Par exemple, un nombre croissant de nos clients souhaitent avoir une meilleure compréhension de ce que le capital auquel ils participent va réellement financer, et s'attendent à des explications autres que les « objectifs généraux de la société » qui sont si souvent mentionnés dans les prospectus d'obligations traditionnels.

À l’heure où les clients souhaitent plus de transparence sur la composition des vêtements qu'ils achètent, les citoyens, plus de transparence de la part des politiciens qu'ils élisent, et les consommateurs, plus de transparence sur la nourriture qu’ils consomment, il semble étonnant que les financiers n'aient pas exigé plus de transparence quant à la finalité de leurs fonds.

Certains semblaient soutenir l'idée que les obligations vertes ne répondaient pas aux objectifs soi-disant «normaux» du capitalisme moderne. En réalité, c'est plutôt le contraire. En instaurant une relation plus directe et transparente entre les fonds et les projets et actifs que ces fonds vont aider à financer, les obligations vertes renouvellent de fait certains des principes de base du capitalisme : savoir ce qui sera financé plutôt que simplement connaître les gérants de l'argent recueilli.

Pour en savoir plus sur les stratégies de Mirova, rendez-vous sur notre site Natixis Investment Managers

 

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