Cardif Lux Vie, qui célèbre cette année sa dixième année de présence en Suisse, a le plaisir d’annoncer l’arrivée de Marco Visocchi comme responsable de son bureau de représentation à Genève. À cette occasion, Marco revient sur les opportunités de développement de la compagnie sur le marché Suisse.
Vous avez été récemment nommé responsable du bureau de représentation de Cardif Lux Vie en Suisse, pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours?
Mon parcours professionnel est riche de plus de 30 ans d’expérience en gestion patrimoniale, Private Banking et assurance vie internationale. J’évolue dans le groupe BNP Paribas à Luxembourg depuis 26 ans, et je suis responsable du marché France de Cardif Lux Vie depuis 2019, sous la direction de Juan José Rodriguez Garcia. Je suis aujourd’hui très heureux de diriger les activités de notre bureau de représentation à Genève, accompagné de Kamel Marouf déjà présent depuis 2023.
Le secteur de l’assurance vie a beaucoup évolué ces dernières années, quelles sont aujourd’hui les attentes de vos partenaires suisses?
Commençons par la qualité de service qui doit être irréprochable et sans cesse renforcée. Nos interlocuteurs ont besoin d’une grande réactivité et doivent pouvoir bénéficier d’une disponibilité sans faille de nos équipes. C’est la raison pour laquelle nous sommes présents en Suisse au plus près de nos partenaires. C’est le meilleur moyen de comprendre leurs enjeux et de répondre rapidement à leurs demandes.
D’un point de vue de l’offre, je dirais que nos partenaires sont à la recherche de solutions sur mesure et toujours plus diversifiées pour satisfaire les attentes d’une clientèle exigeante, notamment en termes de pays couverts, de catalogue de supports d’investissement (capacité à intégrer des actifs complexes), et d’accompagnement cross-border, avec l’intervention de l’ingénierie patrimoniale.
Pouvez-vous nous expliquer plus précisément quel travail vous avez mené sur votre offre et quelles sont les nouveautés chez Cardif Lux Vie?
Nos équipes ont, en ce sens, beaucoup œuvré pour rendre l’assurance vie luxembourgeoise plus accessible. Je souhaite insister notamment sur deux points qui font nos forces: notre couverture géographique et l’univers d’investissement.
Cardif Lux Vie dispose effectivement d’une forte expertise internationale et la compagnie propose des solutions qui répondent aux besoins spécifiques des clients HNWI et UHNWI partout dans le monde. Nous proposons aujourd’hui des contrats «compliants» pour les résidents de six pays européens (France, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne, Portugal) et onze pays hors EEE (Chine, Royaume-Uni, Hong Kong, Ile Maurice, Israël, Mexique, Monaco, Saint Barthélémy, Saint Marin, Singapour, Jersey).
Notre veille sur les opportunités internationales et sur les évolutions de l’environnement juridique et fiscal nous conduit à revoir de manière régulière cette gamme de produits. À ce titre, nous vous avons récemment informé de notre capacité à accompagner vos clients résidents fiscaux au Royaume-Uni dans le contexte de la fin du statut fiscal avantageux des «non-Domiciliés».
Pour ce qui est de la profondeur de notre offre d’investissement, je souligne que nous intégrons désormais de nombreux fonds de Private Equity au sein de notre offre en unités de compte, directement en fonds externes ou via des fonds internes dédiés avec un large panel de stratégies possibles.
Ces classes d’actifs non traditionnelles, dans le cadre d’une structuration et une planification patrimoniale globale, ouvrent le champ vers une plus grande diversification du portefeuille des clients. Nous avons également mené un travail important sur d’autres supports comme le Fonds d’Assurance Spécialisé. Nous avons élargi cette offre afin de la rendre plus souple et plus flexible (pays de résidence, univers d’actifs, produit structuré ou alternatif…).
La compagnie avait annoncé un plan de transformation digitale, où en êtes-vous? Est-ce-que vos partenaires suisses ont une appétence particulière en la matière?
Effectivement, nous avons déployé des parcours 100% digitaux pour les contrats proposés aux résidents de pays comme la France, la Belgique ou le Luxembourg (souscription, rachat, arbitrage, versement complémentaire, signature électronique, mode draft…). Plus globalement, c’est toute la chaîne de valeur que nous avons revue et nous proposons dorénavant des parcours complètement nouveaux. Le feedback de nos partenaires Suisses est très positif.
Vous organisez régulièrement des tables rondes sur des thématiques diverses, quelles sont les prochaines échéances inscrites à l’agenda?
En effet, nous avons un calendrier de rencontres déjà bien rempli. À travers les tables rondes que nous organisons régulièrement en Suisse, nous souhaitons mettre à disposition de nos partenaires toute notre expertise financière, actuarielle, juridique et patrimoniale. Nous orchestrons d’ailleurs nos évènements à la lumière des actualités fiscales et réglementaires des marchés sur lesquels nous sommes présents.
Nous avons organisé en début d’année des sessions sur le Royaume-Uni, et seront planifiées très prochainement des tables rondes sur la Belgique (dès clarification sur la réforme fiscale qui est en cours de discussion), sur les marchés latins, et les impacts de la nouvelle lettre circulaire du commissariat aux assurances luxembourgeois qui viendra rebattre les cartes des possibilités d’investissement au sein des contrats.
Au-delà de ces rendez-vous de travail, nous sommes ravis de célébrer cette année le dixième anniversaire de notre bureau de représentation à Genève. Ce sera l’occasion de rencontrer nos partenaires lors d’évènements conviviaux.