Altaroc présente les cinq gérants sélectionnés dans son Millésime 2023

Frédéric Stolar, Altaroc

4 minutes de lecture

Le portefeuille au global présente un profil de risque-retour asymétrique, avec des gérants aux retours élevés et peu de pertes, qui utilisent peu de leviers financiers pour leurs investissements.

Commercialisée par Amboise Partners – société de gestion fondée en France en 1972-, la gamme Altaroc démocratise l’accès au Private Equity, en proposant chaque année un Millésime accessible à partir d’un investissement de 100'000 euros répartis sur cinq ans. Chaque Millésime est constitué de fonds de Private Equity de premier plan, dont les gérants ont typiquement généré un TRI net moyen supérieur à 20% sur une période de 20 ans ou plus. Les Millésimes Altaroc sont investis à 80% dans ces fonds et à 20% dans des co-investissements aux côtés de ces gérants.

Le Millésime Altaroc Global 2023 est ouvert à la commercialisation jusqu’au 31 mars 2024. Voici sa composition:

TA Associates – Fonds TA XV

45 milliards de dollars sous gestion / 260 collaborateurs.

Fondée en 1968, TA Associates s’est imposée comme l’une des marques mondiales prééminentes dans le domaine du growth equity (capital-développement).

Pionnier du growth equity, TA Associates a adapté sa stratégie après la crise des subprimes, se tournant vers le growth buyout en se concentrant plus sur la croissance externe comme levier de création de valeur dans les verticales cibles d’Altaroc, dont le secteur des éditeurs de logiciels. Cette évolution stratégique s’est avérée fructueuse, générant des performances récentes surpassant celles du passé. TA Associates se distingue aussi par la qualité de son organisation totalement institutionnalisée, qui lui a permis d’arriver en tête du classement établi par HEC et Dow Jones, consacré aux meilleurs rendements pour les investisseurs parmi 560 autres sociétés de gestion de capital-investissement en 2022.

CVC Capital Partners – Fonds CVC IX

Plus de 140 milliards de dollars sous gestion / 350 collaborateurs.

CVC est un leader historique du Private Equity en Europe. Créée au sein de Citigroup en 1981, la firme est devenue indépendante et a levé son premier fonds en 1996. L’organisation de CVC se distingue par sa taille imposante. Son équipe comprend notamment 54 «deal leaders», soit 54 professionnels seniors de l’investissement capables de gérer l’intégralité d’une transaction, de son origine à sa sortie, qui devront réaliser entre 35 et 40 investissements (0,7 investissement par deal leader) au sein de CVC IX. Ceci permet au comité d’investissement de la firme d’être particulièrement sélectif (i.e: 5% sur 300 transactions présentées).

La firme possède 4 secteurs de spécialisation: les logiciels, le Consumer/Sports, les services et la santé.

CVC se distingue, par ailleurs, par des performances homogènes sur une période de plus de 40 ans, ce qui renforce davantage sa position de leader dans le domaine du Private Equity européen.

New Mountain – Fonds New Mountain Partners VII

40 milliards de dollars sous gestion / 200 collaborateurs.

Fondée en 1999 par Steve Klinsky, un pionnier du Private Equity américain, New Mountain trouve ses racines dans l’expérience de Klinsky en tant que co-fondateur du premier groupe de LBO de Goldman Sachs à New York au début des années 80. Steve Klinsky a ensuite rejoint Fortsmann & Little, le deuxième plus grand fonds de Private Equity mondial à l’époque, dont l’histoire s’est arrêtée à cause de mauvais investissements dans le secteur des Telecoms. Cette expérience a renforcé sa conviction quant à l’importance de bien choisir ses secteurs cibles d’investissement, une philosophie partagée par Altaroc et New Mountain, qui ciblent exclusivement des sous-secteurs résilients et porteurs.

New Mountain se distingue par son expertise dans le secteur de la santé et les sous-secteurs à l’intersection entre la technologie et d’autres domaines, tels que la technologie appliquée à la santé («Healthcare IT»).

Ce gérant n’a aussi jamais manqué un paiement d’intérêt de dette LBO. Son taux de perte historique est quasiment nul, grâce à une stratégie de «Defensive Growth», qui se caractérise par le ciblage de sous-secteurs économiques défensifs et en croissance, une utilisation prudente du levier financier et une organisation dotée de ressources opérationnelles internes surdimensionnées pour soutenir ses sociétés en portefeuille.

Inflexion – Fonds Inflexion Partnership Capital III

8 milliards de livres sous gestion / 140 collaborateurs.

Inflexion est une référence dans le buyout mid-market en Angleterre, qui s’est exportée avec succès au Benelux et plus récemment en Scandinavie. La firme investit également dans le reste de l’Europe, uniquement dans les sous-secteurs où son expertise est la plus forte, c’est-à-dire les services aux entreprises, les services financiers, les logiciels BtoB et le secteur de la santé.

Inflexion se distingue par sa stratégie ciblée, visant exclusivement des actifs en forte croissance, aux marges élevées, nécessitant peu de capital, leaders dans leur secteur avec un fort potentiel d’internationalisation et adoptant une structure capitalistique conservatrice.

Inflexion dispose d’une organisation impressionnante dans le mid-market européen, avec notamment une équipe d’origination spécialisée par secteur. Cette équipe est une véritable machine de sourcing de deals propriétaires. Lorsque Inflexion rencontre le fondateur d’une entreprise cible en forte croissance, deux scénarios se présentent: soit le fondateur souhaite vendre la majorité du capital, auquel cas le deal sera alloué au fonds buyout d’Inflexion, soit le fondateur ne souhaite vendre qu’une part minoritaire du capital, auquel cas le deal sera alloué à ce fonds Partnership Capital.

Dans un mid-market européen où la compétition pour des deals minoritaires est limitée en raison de la préférence généralisée des gérants de fonds pour le contrôle, Inflexion Partnership Capital jouit d’une position de force pour négocier des droits d’actionnaires minoritaires équivalents à du quasi-contrôle. Ainsi, dans presque tous ses investissements, Inflexion Partnership Capital pourra changer le management sous certaines conditions, déclencher une cession majoritaire de la société à partir d’un certain temps, et surtout négocier une protection à la baisse grâce à un droit de liquidité préférentielle : la plupart du temps, en cas de cession de la société, même si Inflexion n’est qu’actionnaire minoritaire, la totalité des produits de la vente sera allouée en priorité à ce fonds jusqu’à ce qu’il ait récupéré sa mise. Ce mécanisme explique le taux de perte historique quasi nul des investissements minoritaires d’Inflexion.

Main Capital Partners – Fonds Main Capital VIII

2,2 milliards d'euros sous gestion / 60 collaborateurs.

Main Capital Partners est un gestionnaire totalement dédié à l’acquisition d’éditeurs de logiciels B2B, adoptant un modèle de vente basé non plus sur des licences, mais sur un abonnement SaaS («Software as a Service»).

Originaire des Pays-Bas, la firme a réussi à exporter avec succès son modèle et son «playbook» en Allemagne, puis en Scandinavie, et finalement aux Etats-Unis où l’équipe pourra investir une part minoritaire du fonds.

Positionné sur le lower mid-market, un segment de marché intrinsèquement plus risqué en raison de la fragilité des entreprises, Main Capital affiche pourtant un taux de perte quasi nul. Cette performance s’explique par le fait que l’équipe acquiert exclusivement des sociétés générant des revenus récurrents d’abonnement SaaS élevés, se concentre sur des sociétés offrant des services essentiels («mission critical services»), et gère toujours ses entreprises en portefeuille de manière rentable, à l’inverse d’autres gestionnaires spécialisés en logiciels qui pourraient sacrifier la rentabilité pour une croissance organique plus rapide.

Main Capital crée de la valeur grâce à une croissance externe basée sur une stratégie de buy & build intensive, une approche mécaniquement efficace depuis près de 20 ans.

L’organisation se distingue par son institutionnalisation poussée, des processus totalement industrialisés, une ultra spécialisation expertise et une forte compétence opérationnelle en interne.

En résumé, le portefeuille au global présente un profil de risque-retour asymétrique, avec des gérants aux retours élevés et peu de pertes, qui utilisent peu de leviers financiers pour leurs investissements.

En dévoilant l’intégralité de ses gérants sélectionnés, Altaroc propose donc pour son Millésime 2023 une transparence totale. Il s’agit d’un fait notable alors même que l’industrie du Private Equity est connue pour son opacité et que peu d’acteurs européens sont capables d’offrir une telle visibilité à leurs partenaires alors même que le Millésime est en cours de commercialisation, le tout avec une offre complète, 100% clé en main.
 

 


Le capital-investissement présente un risque de perte en capital et un risque de liquidité. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.