«L’année 2024 sera à beaucoup d'égards une année de grands changements», soutient Maurice Tchenio, cofondateur et président d’Altaroc. Depuis sa création il y a trois ans, la société de gestion a collecté près d’un milliard d’euros pour le compte de clients privés. Pour le Private Equity, une classe d’actifs restée longtemps réservée aux institutionnels et aux familles les plus fortunées, c’est une révolution. Et, cette démocratisation n’est qu’à ses débuts. Elle se poursuit avec un quatrième Millésime, le fonds Odyssey 2024, qui s’accompagne d’une série de nouveautés.
Comme les précédents Millésimes, le portefeuille Odyssey 2024 est consacré à 80% à des fonds de LBO et de Growth Equity. Les 20% restants sont dédiés à des co-investissements directs dans des entreprises. Il est classé article 8 au regard des critères ESG. «Nous cherchons à construire des portefeuilles au profil de risque/retour asymétrique», résume Louis Flamand, Chief Investment Officer à Altaroc.
Augmentation des investissements en Europe et aux états-Unis
La moitié des investissements d’Odyssey 2024 vise le secteur de la technologie, principalement celui des éditeurs de logiciels. Les 50% restants se répartissent entre la santé, les business services et la consommation digitale. Les investissements sont réalisés à 90% en Europe et en Amérique du Nord. L’Asie et le reste du monde comptent pour 10%, contre 20 % auparavant.
«Le fait que le Private Equity performe de manière un peu décevante en Asie peut paraître surprenant compte tenu de la forte croissance du continent. Néanmoins, le Private Equity a davantage besoin de marchés de capitaux développés, de stabilité politique et juridique, que de fortes croissances», explique Louis Flamand.
Sept fonds de LBO et de Growth Equity ciblés dans le Millésime 2024
Parmi les fonds de LBO et de Growth Equity se trouvent des sociétés de gestion dans lesquelles Altaroc a déjà investi: Bridgepoint, Nordic Capital, Inflexion et General Atlantic. Mais aussi trois firmes inédites.
Parmi elles figure Five Arrow, la branche d’investissement de la banque Rothschild. «Une image de marque qui attire beaucoup d’entrepreneurs», souligne Dimitri Bernard, directeur des investissements d’Altaroc. Ainsi que le fonds Vista, spécialisé dans les logiciels et le mid-market. Et le fonds principal de Summit Partner, un acteur de premier plan aux Etats-Unis qui investit dans la technologie et la santé.
Les fonds sélectionnés ont tous levé plus d’un milliard de dollars, rattachés à des firmes ayant au minimum 3 milliards d'actifs sous gestion. Les maison-mères affichent une expertise d’au moins 25 ans, accompagnée d’un track-record de 20 ans, indiscutable en termes de performances.
Après la Suisse, Altaroc regarde vers le Benelux
Les co-investissements directs seront réalisés dans un second temps, ceux du Millésime 2022 étant bouclés d’ici l’été. Toutefois, la recette des choix d’entreprise reste la même. Les sociétés doivent présenter une expertise sectorielle forte et posséder des ressources opérationnelles en interne.
Afin de garantir un alignement solide entre les investisseurs et les entreprises, l’investissement du gérant de la société dans laquelle le fonds investit doit être significatif. Cette doctrine est d’ailleurs appliquée en interne. Les deux cofondateurs d’Altaroc consacrent respectivement 33 millions d’euros à chaque Millésime.
Le lancement du fonds Odyssey 2024 s’accompagne également de nouvelles ambitions internationales. Après l’ouverture d’un bureau à Genève, Altaroc s’apprête à conquérir le Bénélux. «C’est une zone riche avec un taux d’équipement en Private Equity anecdotique», indique Frédéric Stolar, cofondateur et Managing Partner.
Une émission sur le Private Equity sur «BFM Business»
Dans le but de rendre accessible l’inaccessible, Altaroc a recruté un journaliste de BFM Business, Damien Hélène.
Une information quantitative et qualitative est ainsi proposée à travers divers supports: Newsflow alimenté par une IA, newsletter, interviews vidéo, ebook, parcours de formation, glossaire, FAQ… Sans oublier la mise en place d’un rendez-vous mensuel dédié au Private Equity, diffusé en prime-time sur BFM Business.
Odyssey 2024 s’accompagne également d’une identité visuelle retravaillée, de nouveaux noms d’offres et d’une plate-forme numérique refondue. Une expérience utilisateur plus intuitive, ainsi qu’un renforcement de la sécurité et de la transparence des opérations sont ainsi offerts.
Le fonds Odyssey 2024 est accessible avec un investissement de 100’000 euros, à raison de 20’000 euros sur cinq ans.
Investir en Private Equity comporte des risques. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.