Le négociant en matières premières Gunvor a vu son bénéfice net à nouveau reculer l’année dernière. Il s’est inscrit à 729 millions de dollars, contre 1,25 milliard en 2023, un chiffre déjà élagué de moitié par rapport à l’année précédente.

Gunvor a dû essuyer des ajustements de valeur, notamment sur la raffinerie de Rotterdam, a indiqué mardi l’entreprise sise à Genève. De plus, les marchés de l’énergie se sont normalisés par rapport aux deux années précédentes, précise le communiqué. L’excédent brut a chuté de 44,6% à 1,8 milliard.

La dynamique a pourtant repris. Les recettes ont totalisé 136 milliards de dollars, en hausse de 7,1% sur un an. Les activités ont été portées par la progression des volumes de négoce de pétrole brut et des produits raffinés, qui ont permis de compenser un environnement des matières premières marqué par les prix bas.

Les volumes de négoce ont augmenté à 232 millions de tonnes métriques, après 177 millions un an plus tôt.

Si les revenus sont inférieurs aux deux années qui précèdent, ils restent malgré tout supérieurs à l’ère d’avant la pandémie.

A fin décembre, Gunvor disposait de 6,5 milliards de dollars d’actifs et était toujours détenue par son actionnaire majoritaire et co-fondateur Torbjörn Törnqvist à hauteur de 84,79%. Les 15,21% restants étaient alloués aux plans d’intéressement des collaborateurs.

La société a procédé à des investissements dans plusieurs projets, notamment en Espagne, au Pakistan, aux Etats-Unis et en Italie.

La société est empêtrée dans plusieurs scandales de corruption, notamment en Afrique et en Amérique latine.