Zug Estates porté par les revalorisations en 2024

AWP

1 minute de lecture

En 2024, la société zougoise a enregistré une hausse de 5,5% à 69,3 millions de francs du produit des loyers.

La société immobilière Zug Estates a vu ses résultats progresser tous azimuts l’année dernière, la rentabilité s’envolant grâce à un net rebond des revalorisations de ses immeubles. Les actionnaires doivent profiter de cette solide performance, grâce à un dividende relevé.

En 2024, la société zougoise a enregistré une hausse de 5,5% à 69,3 millions de francs du produit des loyers. Au total, le produit d’exploitation de la société a augmenté de 4,7% à 88,8 millions, a-t-elle détaillé jeudi dans son rapport annuel.

Zug Estates est notamment parvenue à faire fortement baisser son taux de vacances, passé à 0,7%, après 3,9% fin 2023. «Le portefeuille est pratiquement entièrement loué», a déclaré en conférence de presse le directeur général Patrik Stillhart. Environ un tiers de l’inoccupation concernerait les parkings et certaines surfaces d’entreposage, et deux tiers les surfaces de bureaux.

Alors que les charges sont restées quasiment inchangée (+0,6%), les revalorisations nettes ont atteint 24,8 millions, après un effet négatif de 11 millions un an plus tôt. Du coup, le résultat d’exploitation (Ebit) a été multiplié par deux à 76,8 millions, tout comme le bénéfice net passé à 58,7 millions.

Hors effet des revalorisations, le profit net a crû de 9% à 36,9 millions.

Les actionnaires auront droit à un dividende relevé de 3 francs à 47 francs par action.

Pour la nouvelle année en cours, la direction table sur «une légère augmentation» du produit des loyers, alors que le bénéfice net hors revalorisations doit rester stable. Les nouvelles locations et la baisse du taux de vacance devraient soutenir la croissance, mais seront quelque peu freinés par la baisse du taux d’intérêt de référence, attendue en mars. Patrik Stillhart chiffre ses effets à 200’000 francs et affirme que les baisses seront répercutées sur l’ensemble des locataires.

A lire aussi...