Le pétrole monte, poussé par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient

AWP

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Vers 16h15, le Brent affiche un gain de 0,67% à 83,66 dollars et le WTI une poussée de 2,06% à 79,32 dollars.

Les prix du pétrole montent mardi, poussés par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, Israël multipliant les frappes sur Rafah et un nouveau navire marchand ayant été attaqué au large du Yemen.

Vers 14H15 GMT (16H15 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, grimpait de 0,67% à 83,66 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, progressait de 2,06% à 79,32 dollars.

«La situation géopolitique tendue est favorable à de nouveaux gains» du brut, note Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.

Des chars israéliens sont entrés mardi dans le centre de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, visée par des bombardements incessants trois semaines après les premières opérations terrestres qui ont déclenché un nouvel exode massif.

«Bien que le conflit au Proche-Orient n’ait pas eu d’impact considérable sur l’approvisionnement en pétrole de la région, la trêve entre les parties belligérantes s’éloigne à grands pas», commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Un navire a été endommagé par des tirs de missiles au large du Yémen, où les rebelles houthis multiplient les attaques contre la marine marchande, a indiqué mardi la société de sécurité maritime britannique Ambrey. L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.

Depuis novembre, les rebelles yéménites, soutenus par l’Iran, s’en prennent aux navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas depuis près de huit mois.

En parallèle, l’armée égyptienne a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête concernant la mort d’un garde-frontière dans des «tirs» à la zone frontalière de Rafah, entre l’Egypte et la bande de Gaza où sont déployées des forces israéliennes.

Pour les analystes de DNB, la mort du soldat égyptien pousse encore d’un cran les tensions géopolitiques dans la région.

Le Caire «a mis en garde contre les répercussions des opérations militaires israéliennes» dans une zone tampon d’une douzaine de kilomètres entre l’Egypte et la bande de Gaza «et contre toute atteinte à la sécurité du personnel de sécurité égyptien déployé aux frontières», a indiqué lundi soir une source sécuritaire citée par Al-Qahera News, un média proche du renseignement égyptien.

L’Egypte a été le premier pays arabe à normaliser ses relations avec Israël, en 1979.

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