UBS veut régler la succession d’Ermotti en interne, selon la presse

AWP

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D'après le «Financial Times», la plus grande banque de Suisse prévoit plutôt de choisir parmi une sélection restreinte de trois candidats internes, dans le cas où le CEO s’en irait dans trois ans environ.

UBS exclut une succession externe pour le poste de directeur général du groupe, actuellement occupé par Sergio Ermotti, rapporte lundi le Financial Times. La plus grande banque de Suisse prévoit plutôt de choisir parmi une sélection restreinte de trois candidats internes, dans le cas où M. Ermotti s’en irait dans trois ans environ.

La banque aux trois clés pourrait annoncer les noms des successeurs potentiels dès l’assemblée générale de l’année prochaine, selon le journal britannique qui se réfère à des sources anonymes proches du dossier. Aucune décision définitive n’aurait encore été prise concernant la succession, rapporte-t-il.

Iqbal Khan, directeur de la gestion de fortune, pourrait faire partie de cette sélection restreinte. Rob Karofsky, chef de la banque d’affaires, est également considéré comme un candidat potentiel, tout comme Bea Martin, qui supervise les unités «Non-core and Legacy» d’UBS.

Sabine Keller-Busse pourrait elle aussi être sur la liste. Elle dirige actuellement les activités suisses d’UBS.

M. Ermotti devrait rester aux manettes de la plus grande banque suisse jusqu’à la fin de l’intégration de Credit Suisse, soit jusqu’à fin 2026, courant 2027, avait-il récemment déclaré.

Contacté par l’agence AWP, un porte-parole de la banque n’a pas souhaité faire de commentaires sur le sujet.

De 2011 à 2020, M. Ermotti avait déjà été à la tête d’UBS avant de devenir président du réassureur Swiss Re. Fin mars 2023, il avait repris du service en tant que directeur général d’UBS afin de piloter l’absorption de Credit Suisse, au bord de la faillite.

Suite à la fusion des deux géants bancaires suisses, et au vu de la taille de la nouvelle entité et de ses liens avec le système financier de l’économie nationale, le patron d’UBS avait également indiqué que la banque était «consciente de ses responsabilités» et nécessitait «une réglementation spéciale» pour préserver l’Etat et les contribuables en cas de problèmes.

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