La Finma s’alarme de lacunes dans la préparation de l’abandon du Libor

AWP

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Le nombre de contrats sans solide clause de réversion a été réduit de 90%, mais le dixième restant représentait fin juillet encore un volume de 40 milliards de francs, s’alarme la Finma.

Si les banques respectent dans l’ensemble la feuille de route établie pour l’abandon du taux de référence Libor en fin d’année, certaines catégories de produits présentent encore des lacunes. Le nombre de contrats sans solide clause de réversion a été réduit de 90%, mais le dixième restant représentait fin juillet encore un volume de 40 milliards de francs, s’alarme jeudi la Finma.

Le segment des crédits syndiqués - soit les prêts garantis de concert par au moins deux établissements - est particulièrement concerné avec un réduction limitée à 28% depuis le début de l’année, explique l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans un pointage sur le sujet.

Le gendarme des marchés relance dans la foulée son appel aux protagonistes concernés pour mener à bien les nécessaires discussions en vue de remédier à cette situation. L’autorité prévient dans la foulée que la conclusion de nouveaux contrats Libor en dehors de cas exceptionnels et dûment documentés pourra être considérée comme une violation des exigences prudentielles en matière de gestion des risques.

L’abandon du soutien de la Financial Conduct Authority (FCA) britannique au-delà de 2021 avait été annoncé en 2017 déjà. La FCA et l’Intercontinental Exchange Benchmark Administration (IBC) ont finalement annoncé en mai dernier l’abandon définitif de ce taux de référence dans les cinq monnaies qu’il couvre, soit le franc, l’euro, la livre, le yen et le dollar, à cette même date.

Certains contrats Libor en dollars, en yens ou en livres pourront néanmoins continuer d’exister jusqu’en 2023 au plus tard.

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