Les cycles actuels devraient notamment engendrer une hausse des dépenses d’énergie et de défense.
Trois cycles influent simultanément les marchés:
- la pénurie permanente d'approvisionnement due à la pandémie, à la guerre en Ukraine, mais aussi aux ressources limitées de notre planète;
- le réajustement de la valeur des actifs dans un contexte d’inflation croissante;
- le nouveau cycle de resserrement de la Fed commencé en mars et qui devrait se poursuivre.
Ils devraient entraîner deux conséquences majeures:
- D’abord, sur le plan de la stratégie macroéconomique:
- une hausse des dépenses d’énergie et de défense;
- une diversification de la chaîne d’approvisionnement afin de supprimer les points de défaillance des secteurs stratégiques. - Ensuite, une tendance à la positivité des taux réels négatifs indiquant que l’économie mondiale est en phase de grand sursaut de productivité, loin des gains financiers à court terme et des recherches de rente, au profit d’actifs corporels, de davantage d’infrastructure et d’une réaffirmation du contrat social.