Depuis le 1er juillet, l’équivalence boursière accordée par l’Union européenne n’a plus cours pour la Bourse suisse. Cela n’a pas empêché les volumes de négoce d’augmenter, a indiqué Joël Frey, responsable des exécutions des transactions à la Banque cantonale de Zurich (ZKB). «On voit une différence significative entre la fin juin et maintenant juillet».

Elle varie selon les segments de SIX, entre des augmentations modérées et d’autres à plus de 100%.

La mesure d’urgence du Conseil fédéral pourrait durer, selon l’expert. Il est aussi concevable qu’avec le temps, les volumes se déplacent en dehors de la Suisse et de l’UE. Comme par exemple aux Etats-Unis, où certaines sociétés comme ABB sont cotées en ADR (American Depositary Receipt ou certificat américain de dépôt).

Les investisseurs institutionnels surveillent la situation, mais ils se sont déjà préparés avec leurs courtiers. Pour eux, «on peut parler de ‘business as usual’ en fait», explique M. Frey.