La confiance des consommateurs a progressé en mars aux Etats-Unis, surprenant les analystes qui tablaient plutôt sur une baisse par rapport à février, notamment portée par la confiance dans la réduction de l’inflation, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan publiée jeudi.
L’indice a progressé de 2,5 points par rapport à février mais également de 2,9 points par rapport à l’estimation initiale pour mars, publiée le 15, s’établissant à 79,4 points, profitant d’une plus grande confiance dans le fait que l’inflation continuera à ralentir.
L’indice atteint ainsi son plus haut point depuis juillet 2021.
C’est au-delà des attentes des analystes, qui prévoyaient plutôt une confirmation de l’estimation initiale, qui était de 76,5 points, selon le consensus publié par briefing.com.
«L’estimation et les attentes en terme de finances personnelles ont légèrement progressé par rapport au mois dernier, alors que la perception des effets négatifs de la hausse des prix et des dépenses s’est détendue», a déclaré la responsable de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué.
Néanmoins, dans l’ensemble «le sentiment reste stable sur le premier trimestre, juste en dessous de la médiane entre les niveaux prépandémiques et la baisse historique observée en juin 2022. Cette stabilité reflète la perception par les consommateurs que l’économie se maintient à son niveau actuel», a-t-elle ajouté.
Concernant l’inflation, les consommateurs américains s’attendent notamment à la voir s’établir autour de 2,9% sur l’ensemble de l’année, contre 3% le mois précédent, et à plus long terme autour de 2,8% contre 2,9% le mois précédent.
Si l’indice PCE, privilégiée par la Réserve fédérale (Fed), pour le mois de février doit être publié vendredi, l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites est reparti en légère hausse, à 3,2% sur un an.
Mais la tendance générale reste à la baisse depuis plus d’un an et demi et les marchés anticipent désormais une baisse des taux d’intérêt de la Fed, qu’ils espèrent voir intervenir lors de la réunion de mi-juin.
Néanmoins, selon l’un des responsables de la Fed, Christopher Waller, il pourrait être nécessaire de patienter un peu plus avant d’entamer le cycle de baisse, les données sur l’inflation ne se rapprochant pas suffisamment vite, à son sens, de la cible fixée à 2%.