Les start-up britanniques intéressent les investisseurs

AWP

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Au total, les start-up européennes ont profité de financements de 10,2 milliards d’euros au premier semestre. Par rapport à la même période l’année dernière, cela correspond à une hausse de 27%.

Les start-up européennes n’ont jamais autant reçu de capitaux frais que sur les six premiers mois de l’années 2018. Les jeunes pousses britanniques ont en tout premier plan attiré l’intérêt des investisseurs, la Suisse arrivant en cinquième position, selon une étude d’EY publiée mercredi.

Au total, les start-up européennes ont profité de financements de 10,2 milliards d’euros (11,6 milliards de francs) au premier semestre. Par rapport à la même période l’année dernière, cela correspond à une hausse de 27%. Le nombre de rondes de financement a progressé de 19% à 1995.

Les jeunes pousses britanniques ont attiré la plus grande partie de ces capitaux, en dépit du Brexit, avec 3,1 milliards d’euros. En deuxième position arrive l’Allemagne, avec 2,4 milliards d’euros, suivie par la France avec près de 2,0 milliards.

Avec un volume de 415 millions d’euros, la Suisse arrive en cinquième position. Sur un an, ce chiffre a presque été multiplié par trois. Le nombre de rondes de financement est passé de 71 à 124 opérations.

Si Zurich arrive en sixième position des villes européennes sur le plan des rondes de financement (47), elle n’est qu’à la dixième place au niveau des volumes récoltés (160 millions). Londres se classe en première position, tant au niveau du nombre d’opérations (297) que des volumes (2 milliards).

«Finalement ce sont surtout des start-up dans l’environnement des plateformes et de la blockchain qui ont profité du récent boom de l’investissement en Suisse. En revanche, il a été plus difficile, comme dans le passé, pour les start-up technologiques d’avoir accès à des volumes de capitaux frais relativement importants» a commenté Mario Fäh, responsable pour la Suisse.

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