Les banques suisses doivent combler leur retard numérique

AWP

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PwC montre que quelque 58% des patrons européens considèrent la sécurité de la chaîne d’approvisionnement comme un élément central de leurs initiatives de numérisation.

Les banques suisses doivent combler leur retard par rapport aux concurrents étrangers dans la numérisation de leurs produits et services, malgré des avantages tels que la tradition et la discrétion, selon une étude de PwC parue jeudi sur les leçons à tirer de la pandémie de Covid-19.

Les dirigeants d’entreprises interrogés par le cabinet de consultants ont identifié trois problèmes persistants ayant des implications majeures à long terme: l’infrastructure numérique, la numérisation des produits et services ainsi que des modèles de travail flexibles et sûrs.

Se penchant aussi sur les problèmes de logistique, PwC montre que quelque 58% des patrons européens considèrent la sécurité de la chaîne d’approvisionnement comme un élément central de leurs initiatives de numérisation.

Pour éviter les défaillances à ce niveau, chaque entreprise a besoin d’un plan B. Mais les fournisseurs secondaires ou tiers doivent être indemnisés. Il en résulte que la réduction des dépendances envers l’étranger génère des coûts plus élevés.

Dans un registre différent, une autre étude du cabinet de consultants Futureworks, menée auprès de 428 cadres dirigeants de divers secteurs, montre que six directeurs généraux suisses sur dix jugent que leurs équipes de travail sortiront renforcées de la crise.

Plus de 70% des chefs d’entreprises indiquent qu’ils entendent accélérer le processus numérisation pour réduire la distance entre les équipes.

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