La Bourse de Tokyo a terminé en nette hausse lundi, portée par des investisseurs à la recherche d’opportunités d’achats après son repli marqué la semaine dernière, alors que la saison des résultats d’entreprises bat son plein au Japon.

L’indice Nikkei, qui avait lâché 3,4% sur l’ensemble de la semaine écoulée, a grimpé de 1,55% à 28.091,05 points. L’indice élargi Topix a progressé de 1,16% à 1.829,84 points.

Le marché tokyoïte n’a guère été affecté par une probable extension d’un mois de l’état d’urgence partiel au Japon face à la pandémie, qui affecte surtout les services à la personne comme les restaurants.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng était aussi en nette augmentation en fin de séance (+2,42%). Les indices composites de Shanghai et Shenzhen ont également progressé, dans des proportions moindres.

PANASONIC

Le titre du géant japonais de l’électronique Panasonic a perdu 0,88% à 1.339,5 yens. Le groupe a confirmé peu avant la clôture de Tokyo qu’il allait cesser totalement la fabrication de panneaux photovoltaïques d’ici fin mars 2022. Panasonic avait été un pionnier et un grand acteur mondial dans ce secteur, mais peinait face à la concurrence chinoise, plus compétitive.

NINTENDO

L’action de Nintendo, qui devait publier après la clôture ses résultats du troisième trimestre 2020/21, a gagné 3,4% à 62.640 yens.

Portées depuis près d’un an par les nouveaux modes de vie casaniers engendrés par la pandémie mondiale, les ventes du spécialiste japonais des jeux vidéo ont de nouveau été probablement excellentes sur la période octobre-décembre 2020. Mais avec sa console Switch vieillissante, il lui sera difficile de rééditer de tels exploits sur son nouvel exercice 2021/22 démarrant le 1er avril, préviennent des analystes.

Le yen était stable face au dollar, à raison d’un dollar pour 104,68 yens peu avant 06H30 GMT, comme vendredi à 21H00 GMT.

La devise japonaise s’appréciait un tantinet face à l’euro, qui valait 126,99 yens contre 127,04 yens en fin de semaine dernière.

Alors que plusieurs pays du Vieux Continent comme l’Allemagne et la France durcissent de nouveau leurs restrictions face au Covid-19, la monnaie européenne perdait aussi un peu de terrain face au billet vert, à raison d’un euro pour 1,2131 dollar contre 1,2136 dollar vendredi.

Le pétrole était dans le vert, inversant la tendance après un début de séance négatif en Asie: vers 06H20 GMT le prix du baril de brut américain WTI prenait 0,56% à 52,49 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,76% à 55,46 dollars.