Les Bourses européennes ont presque toutes terminé dans le vert mardi, profitant de la retombée des tensions commerciales pour gagner un peu de terrain, tout en restant prudentes.

Le sommet du G7 à Biarritz a permis «une petite détente dans l’escalade des tensions commerciales» entre Pékin et Washington, Donald Trump paraissant «assouplir le ton face à la Chine, ce qui a calmé un peu les inquiétudes sur le marché», a indiqué à l’AFP Marco Bruzzo, directeur général délégué chez Mirabaud AM.

Le président américain s’est montré confiant lundi, depuis Biarritz, sur la poursuite du dialogue entre Washington et Pékin.

Il a également assuré que la Chine avait manifesté sa volonté de revenir à la table des négociations sur le commerce bilatéral.

A New York, cependant, les principaux indices ont effacé leurs gains après avoir débuté la séance en hausse, face aux incertitudes liées au conflit commercial.

Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average perdait 0,29%, l’indice Nasdaq 0,13% et l’indice élargi S&P 500 0,22%.
 

TECHNIPFMC DYNAMISE PAR UN PROJET DE SCISSION 

TechnipFMC a fini en tête du CAC 40 (+5,61% à 22,23 euros) grâce à l’annonce de sa scission pour donner naissance à deux entreprises, qui devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2020.

LE LUXE REPREND DES COULEURS 

Le luxe, qui figure parmi les secteurs les plus exposés à la guerre commerciale sino-américaine, a repris des couleurs.

A Paris, LVMH s’est apprécié de 1,77% à 359,85 euros, Kering de 1,18% à 430,05 euros et Hermès de 1,48% à 618,00 euros.

LES MULTINATIONALES BRITANNIQUES ENTRAVEES PAR LA LIVRE 

La marque de luxe Burberry (-1,22% à 2.109,00 pence) et le spécialiste des services éducatifs Pearson (-1,10% à 809,00 pence) ont été affectés par la remontée de la livre britannique, du fait de la volonté affichée des partis de l’opposition de s’opposer à un Brexit sans accord.