La prédilection pour les marchés actions est intacte, car les marchés obligataires restent onéreux, selon Fabrizio Quirighetti et son équipe de recherche.
La toile de fond économique et financière a peu évolué ces dernières semaines. Et le simple fait que nous entamions une nouvelle année n’y fera rien: le scénario économique idéal («Goldilocks»), allié au niveau élevé des valorisations, reste en place. La seule actualité majeure sur le front économique a concerné la réforme fiscale américaine et les mesures connexes sur le rapatriement des bénéfices. Cette réforme va temporairement stimuler la croissance et gonfler les BPA au niveau du S&P 500 d’environ 10 dollars, soit une hausse supplémentaire des bénéfices de quelque 7% cette année à un niveau moyen de 150 dollars selon les estimations des analystes. La question de savoir comment les liquidités rapatriées seront réparties entre fusions-acquisitions, dividendes exceptionnels et investissements productifs reste en suspens et variera en fonction des entreprises et des secteurs, mais là encore cette manne ne devrait pas modifier les perspectives économiques au-delà de 2018.