USA: hausse plus forte qu’attendue des ventes de maisons neuves en juillet

AWP

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Le mois dernier, 714’000 maisons neuves ont été vendues en rythme annualisé, soit plus que les 701’000 attendues par les analystes.

Les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis ont progressé plus qu’attendu en juillet, malgré des taux d’intérêts toujours plus élevés, atteignant même leur plus haut niveau sur les douze derniers mois, selon les données publiées mercredi par le département du Commerce.

En juillet, 714’000 maisons neuves ont été vendues, en rythme annualisé, en d’autres termes projeté sur un an à ce rythme, soit plus que les 701’000 attendues par les analystes, selon le consensus publié par briefing.com.

Cela représente une hausse de 4,4% par rapport au mois de juin, dont les ventes ont par ailleurs été révisées à la baisse, à 684’000 au lieu de 697’000.

Sur un an, la hausse est de 31,5%, comparé au mois de juillet 2022.

Fin juillet, 437’000 maisons étaient disponibles à la vente, ce qui représente un stock de 7,3 mois au rythme actuel, une disponibilité quasi stable par rapport au mois précédent (7,4 mois) qui pourrait aider à la baisse des prix.

Pas pour juillet cependant puisque le prix médian est reparti à la hausse, à 436’700 dollars, contre 415’400 un mois plus tôt, mais reste cependant encore éloigné du plus haut atteint en octobre 2022, à 496’800 dollars.

Mardi, les reventes de logements pour le mois de juillet avaient été de leur côté annoncées en baisse, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR) mais les prix avaient continué à progresser.

Le marché de l’immobilier aux Etats-Unis reste très tendu du fait de la faible disponibilité des logements à l’heure actuelle, qui continue de maintenir les prix à un niveau élevé, malgré des taux d’intérêts records sur les prêts immobiliers.

Ces derniers atteignent en effet 7,09% pour un prêt fixe à 30 ans, le plus courant dans le pays, selon les données du groupe de refinancement immobilier Freddie Mac, soit leur plus haut niveau depuis mars 2002.

Et la hausse pourrait encore s’accentuer, entre effet de la remontée des taux de la Réserve fédérale (Fed), désormais dans une fourchette comprise entre 5,25% et 5,50% mais également à cause de la hausse récente des taux obligataires, au plus haut depuis 16 ans.

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