Revue des marchés immobiliers – un marché très segmenté

Virginie Wallut, La Française Real Estate Managers

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Les investisseurs font toujours preuve d’une très grande sélectivité, privilégiant plus que jamais la centralité des actifs et leurs performances environnementales
  • Dans un contexte de baisse attendue des taux de la Banque Centrale Européenne au deuxième semestre 2024, le marché de l’investissement en immobilier en Europe montre des signes de stabilisation par rapport à la forte tendance à la baisse des douze derniers mois. Toutefois, tous les marchés ne sont pas aussi avancés dans le cycle
  • Le premier trimestre 2024 confirme le basculement des préférences des investisseurs au profit des actifs de diversifications. Ainsi les volumes investis dans l’immobilier de tourisme et les actifs logistique rebondissent alors que les investissements dans les bureaux et le commerce se rétractent
  • Les investisseurs font toujours preuve d’une très grande sélectivité, privilégiant plus que jamais la centralité des actifs et leurs performances environnementales
  • Les fortes hausses de taux enregistrées en 2023 pourraient servir de point d’appui à une stabilisation des valeurs des actifs de qualité, et donc au retour de la visibilité pour les investisseurs sur ce segment de marché
  • En revanche, la correction des valeurs devrait se poursuivre pour les actifs secondaires, rendus rapidement obsolètes par l’évolution des besoins des utilisateurs
  • Du côté des marchés locatifs, la réduction des surfaces prises à bail induite par le télétravail et les nouveaux modes d’organisation, se traduit par un nouvel équilibre, porté par les forts besoins de remise à niveau qualitative des parcs d’exploitation
  • La majorité des marchés européens sont désormais en territoire sur-offreur, avec des taux de vacance supérieurs à 6%. Toutefois, l’écart continue de se creuser entre le volume d’offre des localisations centrales et celui observé en périphérie
  • L’évolution des loyers reste commandée par les équilibres offre-demande des marchés. Ainsi, l’ensemble des capitales voit ses loyers prime progresser sur un an, à l’exception de Dublin. En périphérie, la dynamique est toute autre puisque l’abondance de l’offre tire les loyers à la baisse

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