La hausse des taux d’intérêts s’est répercutée négativement sur le bénéfice net de la société immobilière SF Urban, confrontée comme bon nombre de ses concurrentes à des taux d’escompte plus élevés. Le groupe zurichois a néanmoins généré davantage de revenus immobiliers.

Ces recettes ont gonflé de 4,8% à 29,8 millions de francs, indique mercredi SF Urban, spécialisé dans l’immobilier en zone urbaine. Les revalorisations ont plombé la rentabilité, celles-ci ayant plongé à -18,6 millions contre +15,2 millions l’année précédente. Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a dégringolé de 88% à quelque 5 millions. Hors revalorisations, la marge Ebit a reculé de 82 points de base à 61,9%.

Le bénéfice net de l’entreprise spécialisée dans l’immobilier en zone urbaine a été pratiquement réduit à néant (0,7 million de francs), alors qu’il avait atteint 28,5 millions en 2022. Hors revalorisations, cet indicateur a grappillé 1,8% à 15,0 millions.

Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende inchangé à 3,60 francs par action. L’assemblée générale du 11 avril tranchera.

A fin décembre, SF Urban comptait 47 objets (48 douze mois auparavant) dans son portefeuille immobilier dont la valeur s’est tassée de 1,2% à 745,6 millions de francs. Le taux de vacance a été amélioré de 25 points de base à 1,26%.

Le relèvement taux de référence pour les loyers a permis à SF Urban d’imposer des hausses qui vont entrer en force au 1er avril de cette année. Cela devrait permettre à la société de générer davantage de revenus locatifs dans le courant de cette année, pour un montant estimé à 200’000 francs. Les rénovations récentes de l’immeuble à la Zollikerstrasse à Zurich et celui du site bâlois de Walzwerk vont par ailleurs gonfler ces recettes de 700’000 francs supplémentaires dès l’exercice en cours.