Partners Group a satisfait des attentes élevées au premier semestre

AWP

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Le bénéfice net a été doublé sur un an à 629 millions de francs, indique mardi la société de capital-investissement. L’action termine quasi-stable.

Le gestionnaire d’actifs Partners Group avait anticipé un carton au premier semestre et il n’a pas déçu. Recettes et résultats ont bondi sous l’effet des nombreux désinvestissements réalisés ces derniers mois, mais également grâce à un effet de rattrapage lié à la pandémie. La direction a étoffé ses objectifs.

Le bénéfice net a été doublé sur un an à 629 millions de francs, indique mardi la société de capital-investissement.

Les recettes ont bondi de 81% à 1,13 milliard de francs. Les revenus de gestion ont été presque multipliés par huit à 442 millions de francs, dopés par une forte demande, les désinvestissements de programmes arrivés à maturité et un effet de rattrapage lié à la crise pandémique.

«Au premier semestre, nous avons profité d’un contexte favorable aux désinvestissements pour céder un certain nombre d’entreprises (...) pour le compte de nos clients, dont certaines initialement prévues en 2020 mais reportées en raison de la pandémie», a expliqué le président Steffen Meister, cité dans le communiqué.

Les commissions se sont enrobées de plus d’un cinquième (+21,3%) à 688 millions, alors que la masse sous gestion a gonflé de 12% durant la même période. Ces revenus liés à la performance ont représenté 61% des recettes totales, contre 91% lors de six premiers mois de 2020.

Dividende extraordinaire

Sous le poids de bonus de performance destinés au personnel, les dépenses ont été plus que doublées à 382 millions de francs, débouchant sur un résultat avant intérêts et impôts (Ebit) de 702 millions de francs, en hausse de 80%. La marge Ebit a cédé 0,6 point de pourcentage à 62,1%.

La société cotée au SMI avait déjà publié mi-juillet l’évolution de ses volumes et diffusé un mois plus tard un avertissement positif sur résultats. A fin juin, la masse sous gestion s’élevait à 118,9 milliards de dollars (108,7 milliards de francs au cours actuel) pour une demande clientèle de 12,1 milliards.

Pour l’exercice 2021 dans son ensemble, la direction table toujours sur une demande clients comprise entre 19 et 22 milliards de dollars et un effet négatif lié aux programmes arrivés à maturité («tail down») de 9,5 milliards.

Le commissions devraient représenter 40 à 45% des recettes si les conditions pour les désinvestissements demeurent inchangées. L’année prochaine, la proportion devrait reculer à 20-30% en raison d’un effet de base. A moyen terme, cette part des recettes devrait continuer à croître en symétrie avec la masse sous gestion, selon le communiqué.

Lors d’une conférence téléphonique, le directeur général David Layton a confirmé qu’un dividende extraordinaire pourrait être versé au titre de 2021. L’évolution de la rémunération ordinaire des actionnaires continuera, elle, d’aller de pair avec la progression des volumes.

Les analystes sont unanimes pour saluer la performance du groupe et les perspectives prometteuses. La Banque cantonale de Zurich relève néanmoins qu’il sera très difficile de placer de l’argent à bon compte et générer du rendement alors que les prix sont très élevés sur le marché.

A la clôture, l’action Partners Group a terminé quasi-stable (-0,03%) à 1636,5 francs, dans un SMI en recul de 0,69%.

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