Cette augmentation du bénéfice net est de 32% sur la période de janvier à mars, à près de 594 millions d’euros, «le produit net d’intérêt restant le principal moteur de croissance», selon le directeur financier Stefan Dörfler.
La banque autrichienne de détail Erste Group implantée en Europe centrale et orientale a publié vendredi un bénéfice net en hausse au premier trimestre, porté par les taux d’intérêts et les dépôts de clientèle sur un marché résilient.
Cette augmentation du bénéfice net est de 32% sur la période de janvier à mars, à près de 594 millions d’euros, «le produit net d’intérêt restant le principal moteur de croissance», selon le directeur financier Stefan Dörfler, cité dans un communiqué.
Des charges d’exploitations maîtrisées et un environnement risque toujours favorable contribuent aussi aux résultats de cette banque qui revendique la place de principal prêteur en République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Croatie, Serbie et Autriche.
Basé à Vienne, Erste Group a comptabilisé un impôt spécial en Hongrie de 53,3 millions d’euros relatif aux revenus nets de l’année précédente mais dans l’ensemble, l’environnement est stable dans une région largement épargnée par le chômage.
Les recettes obtenues au premier trimestre demeurent portées par ces éléments positifs et enregistrent un bond de près de 23% à 2,5 milliards d’euros.
Fort de 16 millions de clients et quelque 45.000 salariés, Erste Group affiche par ailleurs une solvabilité robuste avec un ratio de fonds propres «durs» (CET1, des capitaux destinés à parer à d’éventuels chocs) quasi inchangé à 14%.
Pour 2023, sur fond de recul de la pression inflationniste, la banque ayant déjà eu deux bons millésimes en 2021 et 2022 s’attend à une croissance nette des crédits et à des environnements de taux d’intérêt porteurs.
La guerre en Ukraine n’affecte pas directement l’établissement, qui n’est présent ni à Kiev ni à Moscou, mais qui reste toutefois vigilant quant aux effets indirects comme la volatilité financière ou la détérioration de l’environnement économique.
Son conseil d’administration a proposé la distribution d’un dividende de 1,90 euro par action pour 2022 (+12,5% de bénéfice net à 2,16 milliards d’euros) et un rachat d’actions à hauteur de 300 millions d’euros.