Les recettes de la Banque cantonale de Lucerne (LUKB) ont véritablement bondi au premier trimestre, gonflant de plus d’un quart. L’établissement a fortement amélioré sa performance opérationnelle et son bénéfice, malgré la constitution de nouvelles provisions pour défaillance pour crédits. La direction revoit ses ambitions 2021 à la hausse.

Le bénéfice net s’est inscrit à 54,9 millions de francs, soit une hausse de 16,9% sur un an, selon les indications fournies par la banque vendredi. Le résultat opérationnel a bondi de près de 47% à 74,1 millions.

Cette envolée s’explique par une croissance des recettes très robuste, de près de 27% à 147,1 millions de francs.

Principale source de revenus, les opérations d’intérêts ont dégagé un résultat net de 94,5 millions (+5,6%), malgré la constitution de provisions pour risque de défaillance de 4,9 millions. Apuré de cet effet, cette activité a crû de 7,6% à 99,4 millions.

Les opérations de commissions se sont enrobées de 7,9% à 29,0 millions de francs. Dans la gestion, les entrées nettes d’argent ont atteint 652 millions de francs. Les revenus générés par les opérations de négoce ont pris l’ascenseur (+47%) à 15,4 millions.

Les charges ont pris passablement d’embonpoint (+9,4%) à 64,8 millions de francs. Le rapport entre les coûts et les recettes a néanmoins été amélioré à 42,6%, un niveau inférieur à l’objectif de 50%.

La somme au bilan a pris 2,5% sur trois mois à 49,96 milliards de francs, dont 31,25 milliards de créances hypothécaires (+0,9%) et 25,56 milliards de dépôts à la clientèle (+0,9%). A noter la forte progression (+19%) des avances à la clientèle à 4,75 milliards.

Pour 2021, la direction a relevé ses objectifs et s’attend désormais à un bénéfice net de 220 millions de francs, soit 10 millions de plus qu’anticipé initialement, précise le communiqué.