La banque américaine Citigroup a dévoilé vendredi des résultats supérieurs aux attentes sur le premier trimestre, la hausse des taux d’intérêt permettant de compenser la baisse de l’activité des banquiers d’affaires et des traders.

Le chiffre d’affaires de l’établissement a augmenté de 12% pour atteindre 21,4 milliards de dollars, porté principalement par l’augmentation des intérêts qu’il gagne sur les prêts consentis à ses clients.

Son bénéfice net a grimpé de 7% à 4,6 milliards de dollars.

L’action du groupe montait de plus de 2% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.

«Citi a enregistré de solides performances opérationnelles, en affichant une bonne croissance et en restant discipliné en matière de dépenses l’environnement tumultueux pour les banques», a commenté la patronne de l’établissement, Jane Fraser, dans le communiqué.

Le monde de la finance a en effet été bousculé en mars par les défaillances rapprochées de trois banques américaines mais le système s’est depuis stabilisé.

Citigroup a quand même mis de côté 241 millions de dollars de réserves supplémentaires pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, «principalement en raison de la détérioration macroéconomique et d’une hausse des balances sur les cartes» dans la division de banque de détail et de gestion de fortune.

Le chiffre d’affaires dégagé par les banquiers conseillant les entreprises sur les opérations de rachat, d’entrée en Bourse ou de levée de fonds a de son côté reculé de 25%, les patrons étant plus prudents dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, d’inflation et d’incertitude sur la situation économique mondiale.

Les revenus tirés par les activités de courtage de la banque ont reculé de 4%.