Ardian, un des leaders mondiaux de l’investissement privé, annonce un investissement dans Mon Véto, premier groupe indépendant de cliniques vétérinaires en France et deuxième acteur du marché. Cette prise de participation minoritaire prendra la forme d’une augmentation de capital de 100 millions d’euros afin d’accompagner et d’accélérer le développement du Groupe, en France et en Europe.

Parallèlement à l'entrée d'Ardian au capital, Barings qui finance la dette de Mon Véto depuis un an, va augmenter son concours en plusieurs tranches, pouvant aller jusqu'à 400 millions d'euros, tout en respectant une structure bilantielle du groupe équilibrée.

Fondé en 2010 et basé à Rouen, Mon Véto s'est principalement développé en médecine générale, en proposant une offre de soins de haut niveau, tout au long de la vie des animaux de compagnie.

Au cours des dernières années, le groupe a connu un développement soutenu, notamment grâce au déploiement d’une politique de croissance externe à la fois dynamique (168 acquisitions réalisées en 5 ans) et maitrisée, grâce à la structuration de services opérationnels et supports de tout premier plan. La stratégie de Mon Véto se concentre sur la création de grappes locales favorisant les synergies entre cliniques vétérinaires au sein d'un même territoire.

Mon Véto réalise aujourd’hui plus de 180 millions d'euros de chiffre d'affaires, avec 231 cliniques implantées dans toutes les régions françaises et en Belgique. Ce sont près de 1200 personnes, dont plus de 550 vétérinaires qui œuvrent quotidiennement au développement de l'entreprise. Avant l'arrivée d'Ardian, le groupe était intégralement détenu par 29 vétérinaires au premier rang desquels ses fondateurs et dirigeants, David Beciani, Président, Nicolas Girard, Directeur Médical et Eric Lejeau, Directeur des Opérations. Après cette augmentation de capital, les vétérinaires en exercice au sein du groupe resteront très largement majoritaires.

L’équipe de direction est principalement composée de vétérinaires disposant d’une longue expérience de terrain et d'une parfaite connaissance du secteur. Depuis la création du groupe Mon Véto, les fondateurs se sont toujours attachés à mettre au cœur de la stratégie de l’entreprise un projet médical différenciant, en développant les moyens mis à disposition des praticiens (locaux, matériels, formations…), afin de leur permettre d’exercer leur métier et leur passion pour les animaux dans les meilleures conditions.

Dans un marché des cliniques vétérinaires en forte croissance et encore très fragmenté, l’arrivée d’Ardian au capital permettra à Mon Véto de poursuivre son projet de consolidation du secteur des cliniques vétérinaires pour en devenir le leader français, tout en gardant son indépendance. Avec Ardian comme partenaire, Mon Véto ambitionne également d'accroître sa présence en Europe, d’intensifier le déploiement de nouveaux outils, notamment dans le domaine du numérique, et de nouvelles offres de services.

«Ardian est apparu comme le partenaire capable de nous accompagner dans les prochaines étapes du développement de Mon Véto, respectant scrupuleusement l'indépendance professionnelle des vétérinaires en exercice et disposant de compétences clés pour continuer à structurer notre groupe», explique David Beciani, Président, Mon Véto. «Fiers et heureux de la confiance qu'Ardian nous témoigne, nous sommes déterminés à travailler avec Alexis Lavaillote et Arthur de Salins pour réussir ensemble cette nouvelle phase du projet Mon Véto. Enfin, l'engagement significativement accru de Barings à nos côtés représente une très grande satisfaction après un an de collaboration fluide et fructueuse.»

«Nous sommes particulièrement fiers d’accompagner une équipe de direction de cette qualité, qui dispose d’une parfaite connaissance d’un marché en forte croissance. Je tiens à remercier l’ensemble des dirigeants de Mon Véto, en particulier David Beciani et Nicolas Girard, pour leur confiance», ajoute Alexis Lavaillote d'Ardian.

«Nous sommes heureux de contribuer au développement de Mon Véto pour renforcer encore sa présence en France, et en devenir le premier acteur, mais nous serons aussi en mesure de soutenir le groupe dans son développement à l’international», conclut Arthur De Salins d'Ardian.