Obligations à la carte: durabilité, flexibilité et moindres coûts

BlackRock

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Les investisseurs construisent leurs portfolios avec des obligations plus diversifiées que jamais. Mais comment le faire de manière durable? Voici la vue d’ensemble des arguments.

Si les investisseurs pouvaient faire trois vœux concernant les obligations dans lesquelles ils investissent, quels seraient-ils? «Davantage de flexibilité pour pouvoir rapidement profiter des opportunités, des coûts réduits pour pouvoir conserver une plus grande partie des revenus, et bien évidemment un investissement durable», suggère Laura Jalabert, en charge des ETFs et fonds indiciels sur la Romandie et le Tessin, chez BlackRock Suisse. Et de présenter la dernière innovation en matière d’ETF obligataires ESG: un ETF durable qui investit dans des obligations à haut rendement.

Madame Jalabert, le rôle et l’importance des obligations ont évolué dans le portefeuille des investisseurs. Comment percevez-vous cela du point de vue actuel?

Laura Jalabert: Pendant des dizaines d’années, nombreux étaient les investisseurs qui considéraient les obligations comme une classe d'actifs plutôt «ennuyeuse». Elles servaient d’élément stabilisateur, source de revenus réguliers. À la différence du portefeuille d’actions, le portefeuille d’obligations était souvent peu diversifié, et rares étaient les investisseurs procédant à des interventions stratégiques. Aujourd’hui, avec le bas niveau persistant des taux d'intérêt dans la plupart des économies développées, la situation a considérablement changé. Les obligations des segments de marché les plus divers sont parfois utilisées à des fins stratégiques de manière très flexible.

Dans quelle mesure cette modification des exigences des investisseurs participe-t-elle à l’évolution fulgurante des ETF obligataires?

Laura Jalabert: La présence croissante des obligations dans les structures de portefeuilles sophistiquées et donc la hausse de la demande, notamment celle des investisseurs institutionnels, constitue le principal moteur de l’évolution fulgurante des ETF obligataires. Aujourd’hui déjà, le marché pèse plus d’un billion de dollars américains dans le monde, et devrait connaître une croissance exponentielle dans les cinq prochaines années selon BlackRock. Ainsi, le volume total du marché des ETF pourrait dépasser deux billions de dollars américains à l’horizon 2024.1 Cette perspective tient essentiellement à l’environnement de faibles taux d’intérêt: les investisseurs sont de plus en plus contraints de continuer à diversifier systématiquement leur portefeuille obligataire et de procéder à des ajustements de manière flexible dans le but de tirer parti des rares opportunités ou d’éviter les risques.

Et c’est ainsi que les ETF sont devenus un véhicule de placement aujourd’hui parfaitement adapté aux investisseurs obligataires?

Laura Jalabert: Oui, car les ETF offrent la possibilité de construir des positions de portefeuille de manière rapide, transparente et peu coûteuse. Trois caractéristiques qui sont de nos jours très demandées sur le marché obligataire. Les coûts jouent en effet un rôle essentiel lorsque les revenus deviennent une denrée rare difficile à trouver. Ces dernières années, nous avons élargi de manière systématique notre gamme d’ETF obligataires. Les ETF d’iShares permettent aux investisseurs d’accéder dès aujourd’hui à des segments obligataires plus rentables, comme les pays émergents ou le haut rendement. Par ailleurs, les ETF durables d’iShares permettent également de représenter les secteurs les plus divers du marché obligataire dans son propre portefeuille.

La durabilité des investissements se retrouve de plus en plus dans le catalogue d’exigences des investisseurs. Observe-t-on également une hausse de la demande des investisseurs du côté des obligations?

Laura Jalabert: Bien entendu. Nous sommes convaincus qu’un nombre accru d’investisseurs souhaitent un investissement durable qui tient compte des critères ESG. Au-delà des investisseurs institutionnels pour lesquels les facteurs ESG deviennent de plus en plus une composante essentielle des appels d’offres, un changement de paradigme s’observe également chez les investisseurs privés. Les ETF nous permettent d’offrir des possibilités d’investissement répondant aux critères ESG et qui ne se différencient guère des indices obligataires classiques en ce qui concerne les caractéristiques d’investissement telles que la duration moyenne ou la notation. Ainsi, la question n’est maintenant plus de savoir pourquoi il faut investir de manière durable, mais pourquoi ne pas le faire. Les ETF obligataires ESG pouvant alors parfaitement s’intégrer dans les structures d’allocation d’actifs des portefeuilles. De notre côté, nous stimulons cette évolution par des innovations.

La dernière en date: le premier ETF ESG investissant dans des obligations à haut rendement sur le marché suisse provient d’iShares. Qu’est-ce qui se cache derrière cela?

Laura Jalabert: Si les investisseurs souhaitent aujourd’hui effectuer des investissements obligataires plus diversifiés qu’auparavant, tout en investissant de manière durable, ils ont besoin d’aller voir au-delà des obligations souveraines et des obligations d’entreprises investment grade. Intégrées à un portefeuille, les obligations à haut rendement permettent précisément de générer des revenus supérieurs pour les investisseurs, avec des risques de défaut et de crédit naturellement à l’avenant. C’est pourquoi nous avons désormais élargi notre gamme d’ETF obligataires ESG pour y inclure des obligations à haut rendement, en plus des obligations des marchés émergents.

Quels sont les avantages des ETF ESG à haut rendement d’iShares? 

Laura Jalabert: Avec des durations, des notations et des rendements escomptés comparables, nos ETF ESG sur des obligations d’entreprises à haut rendement permettent aux investisseurs de réduire l’empreinte carbone de leurs portefeuilles obligataires de plus de 50% par rapport à un placement via des indices de référence standard2, et ce sans augmentation des coûts liés au total des frais sur encours par rapport aux autres ETF à haut rendement d’iShares correspondants.3 Nos différents ETF ESG à haut rendement offrent aux investisseurs un accès au marché obligataire mondial en dollars américains ou en euros avec une notation non investment grade.

Comment les portefeuilles de ces ETF sont-ils construits? 

Laura Jalabert: La base est constituée d’un indice haut rendement traditionnel, duquel on retire dans un premier temps, selon des règles clairement définies, les entreprises actives dans des secteurs d’activité controversés comme la fabrication d’armes militaires, les jeux de hasard ou la production de charbon vapeur. Dans un second temps, l’on filtre également les entreprises qui affichent un score ESG MSCI de BB ou moins ou ont été évaluées par MSCI avec un score de controverse de 0. À l’inverse, les entreprises qui font figure de pionnier dans leur secteur en ce qui concerne des facteurs écologiques et sociaux ainsi que leur comportement voient leur capital augmenter. Ces entreprises sont pondérées en fonction de leur capitalisation boursière et constituent ainsi un portefeuille plus attrayant du point de la durabilité, et notamment des émissions de CO2.

Merci pour cet entretien, Mme Jalabert.

Laura Jalabert, en charge des ETF et fonds indiciels sur la Romandie et le Tessin, BlackRock

1 Source: BlackRock GBI, Bloomberg, état: juin 2019
2 Source: Bloomberg, état au 30 août 2019
3 Source: BlackRock, état au 30 août 2019

 

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