Equivalence boursière: la prolongation de l’UE laisse Maurer froid

AWP

1 minute de lecture

Ni la bourse, ni la place financière suisse ne seraient affectées en raison du plan B adopté il y a deux semaines par le gouvernement, a assuré le conseiller fédéral.

L’Union européenne pourrait prolonger lundi de six mois de la reconnaissance de l’équivalence boursière suisse. Cette idée laisse froid le ministre des finances Ueli Maurer. Cela ne jouerait aucun rôle pour la Suisse, a-t-il déclaré vendredi devant la presse.

La reconnaissance échoit à la fin de l’année. Si la Commission européenne la prolonge pour six mois, ni la bourse, ni la place financière suisse n’en seraient affectées en raison du plan B adopté il y a deux semaines par le gouvernement, a assuré le conseiller fédéral.

Bien sûr, le Conseil fédéral préférerait que l’Union européenne offre une reconnaissance illimitée. Un geste limité à six mois pose toutefois des questions. «Ce serait un peu difficile à comprendre», selon Ueli Maurer.

Bruxelles marquerait ainsi un lien avec la discussion sur un accord cadre. Mais le Conseil fédéral voit la question d’un autre oeil. La Suisse a décidé d’elle-même une solution pour les bourses qui ne déploiera ses effet que si la reconnaissance échoit.

Le Conseil fédéral a révisé une ordonnance de manière à obliger les bourses européennes à demander une reconnaissance pour négocier des actions de sociétés suisses sur leur plateforme. Les investisseurs de l’UE pourront continuer à négocier les actions helvétiques sur les bourses suisses sans violer le droit européen.

A lire aussi...