USA: début de la réunion monétaire de la Fed, sur fond d’attente de baisses de taux

AWP

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Jusqu’ici, les dernières projections du FOMC, datant de décembre, misaient sur trois baisses de taux d’ici la fin de l’année. Mais, vu la récente résistance de l’inflation, le marché n’exclut pas une correction à deux baisses seulement cette année.

La banque centrale américaine (Fed) a commencé mardi une réunion de politique monétaire de deux jours scrutée par les marchés à la recherche d’indices sur le calendrier d’un assouplissement monétaire attendu cette année.

La réunion du comité de politique monétaire (FOMC) «a commencé à 9H00 locales (13H00 GMT) comme prévu», a indiqué un porte-parole de la Fed.

Elle s’achèvera mercredi à la mi-journée. La Fed publiera un communiqué à 14H00 (18H00 GMT), et le président de l’institution, Jerome Powell, tiendra une conférence de presse trente minutes plus tard.

La banque centrale publiera aussi ses prévisions d’inflation, de croissance et de taux de chômage pour 2024.

Les investisseurs se pencheront surtout sur son fameux graphique des «dot-plots» qui regroupe les estimations de l’évolution des taux d’intérêt par les membres du Comité monétaire (FOMC) et permet de prévoir combien de fois la Fed entend baisser les taux en 2024 et l’année prochaine.

Jusqu’ici, les dernières projections du comité, datant de décembre, misaient sur trois baisses de taux d’ici la fin de l’année. Mais, vu la résistance récente de l’inflation, qui est remontée à 3,2% sur un an en février pour l’indice des prix à la consommation (CPI), le marché n’exclut pas que la Fed n’envisage plus que deux baisses seulement cette année.

Les taux au jour le jour se situent actuellement entre 5,25% et 5,50% au plus haut depuis plus de vingt ans.

«L’accent va vraiment être mis sur les nouvelles projections», a précisé à l’AFP Lydia Boussour, économiste pour EY Parthenon. Selon elle, il y a un risque de voir deux baisses des taux seulement.

La première baisse est attendue en juin par la majeure partie des acteurs du marché, selon l’évaluation de CME Group. «Et si ce n’est pas juin, ça sera en juillet», estime Kathy Bostjancic, cheffe économiste pour la compagnie d’assurances Nationwide.

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