Nouvel outil pour aider les institutions financières à évaluer le risque climatique

Communiqué, Oracle Financial Services

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Oracle a mis au point une solution de reporting et d'analyse avec de l’IA embarquée pour mieux comprendre les émissions financées.

Les organismes de réglementation pressent de plus en plus les institutions financières de comprendre leur empreinte environnementale et celle des entreprises qu'elles financent ou dans lesquelles elles investissent, autrement dit «les émissions financées». Pour aider les banques à mieux évaluer le risque climatique, Oracle annonce Oracle Climate Change Analytics Cloud Service. Grâce à de l'IA embarquée, la nouvelle solution de reporting et d'analyse est conçue pour aider les institutions financières à comprendre les émissions financées, à se conformer aux réglementations et à réduire les risques liés au changement climatique.

«Bien que les banques travaillent déjà sur les risques financiers liés au climat qui pourraient les affecter directement par le biais de leurs opérations, elles doivent également être conscientes de leur effet indirect sur le climat par le biais des entreprises qu'elles financent. Cette double responsabilité nécessite la gestion critique des risques et de leurs propres engagements quant à l’objectif de zéro émission nette, ce qui exige un effort important de la part des banques», déclare Jason Wynne, vice-président au niveau mondial chargé du développement des produits en matière de finances, de risques et de conformité pour Oracle Financial Services. «Oracle Climate Change Analytics Cloud Service permet aux institutions financières de calculer et d'analyser l'impact de leurs émissions de carbone, ainsi que les objectifs climatiques sur les investissements actuels et ceux prévus, afin d'avoir une vue d'ensemble de la résilience et des risques de la banque face au changement climatique.»

Selon un rapport du National Oceanic and Atmospheric Administration, le dioxyde de carbone atmosphérique moyen mondial en 2023 a établi un nouveau record à 419,3 parties par million. Le Financial Stability Board (FSB) ajoute que «ces risques sont de nature globale et auront des effets sur toutes les entités, tous les secteurs et toutes les économies...L'ampleur des risques liés au climat, y compris leur occurrence simultanée possible dans plusieurs juridictions et secteurs, a également des implications pour la résilience du système financier.»

Avec l'augmentation des risques liés au climat, il est impératif que les banques comprennent mieux l'impact de leur portefeuille global d'actifs et en tiennent compte aussi bien du point de vue de la réglementation que de la stratégie de l'entreprise. Les banques doivent se conformer à plusieurs cadres dans plusieurs juridictions, et la collecte et le stockage des données nécessaires pour répondre à ces exigences peuvent être intimidants. Cela est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de clients internationaux importants et complexes.

Par ailleurs, selon le CDP, un leader dans l'agrégation des informations climatiques mondiales sur les portefeuilles des banques, les émissions du portefeuille sont 700 fois plus importantes que les émissions directes, et les risques d'inaction sont énormes. Les institutions financières doivent d'urgence décarboner leurs portefeuilles, en dévoilant l'impact de leurs activités de financement, en fixant des objectifs fondés sur la science et en alignant toutes les activités de financement sur l'Accord de Paris.

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