Le Conseil fédéral veut plus de femmes parmi les cadres de l’administration

AWP

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Pour les objectifs 2024-2027, le gouvernement estime qu’entre 39 et 44% de femmes devraient figurer dans les classes de salaire supérieures.

Plus de femmes doivent être présentes parmi les cadres dans l’administration fédérale. Des efforts doivent aussi être faits concernant la répartition selon le sexe dans le Corps des gardes-frontières. Le Conseil fédéral a fixé mercredi les objectifs en matière de gestion du personnel pour les années 2024 à 2027.

Pour la période 2020-2023, le gouvernement avait estimé qu’entre 36 et 43% de femmes devaient figurer dans les classes de salaire supérieures (24 à 29). Et entre 27 et 32% pour les salaires dépassant la classe 30 (environ 800 hauts cadres).

Dans les objectifs 2024-2027, le Conseil fédéral a relevé les fourchettes à respectivement entre 39 et 44%, et entre 30 et 35%, indique-t-il dans un communiqué. Quant au Corps des gardes-frontières, la part de femmes doit s’élever entre 17 et 19%, contre entre 16 et 18% pour la législature précédente.

Pour le reste, le Conseil fédéral maintient les mêmes objectifs. Entre 46 et 50% de femmes doivent faire partie du personnel, tous domaines confondus. Entre 2020 et 2023, le taux n’était monté qu’à 44,9%.

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports a ses propres valeurs cibles, comme le service militaire n’est obligatoire que pour les hommes et que la défense nationale est centralisée au sein de la Confédération.

Dans le domaine de la défense, la part de femmes se montait à fin 2023 à 14%, alors que la fourchette visée était de 16% à 18%. Il appartient à l’administration fédérale de redoubler d’efforts dans ces domaines, souligne le Conseil fédéral.

Langues, handicap, formation

Concernant la représentation linguistique, les objectifs restent pareils aussi. Entre 68,5 et 70,5% des fonctionnaires doivent être germanophones, entre 21,5 et 23,5% francophones, entre 6,5 et 8,5% italophones et entre 0,5 et 1% doivent parler le romanche.

La part de personnes handicapées que l’administration fédérale doit intégrer dans ses effectifs reste également fixée au même niveau (entre 1,5 et 2,5%). Le Conseil fédéral n’a pas non plus relevé le pourcentage visé de personnes en formation (apprentis et stagiaires des hautes écoles), estimant que le maintien du niveau atteint constitue déjà un objectif ambitieux.

Dans ce domaine, le Conseil fédéral a fixé, pour la première fois, des objectifs quant au taux d’apprentis et de stagiaires des hautes écoles qu’il souhaite voir rester à la Confédération. Entre 40 et 45% des apprentis et entre 45 et 50% des stagiaires des hautes écoles doivent obtenir un emploi à l’administration fédérale dans les six mois qui suivent la fin de leur formation.

Les objectifs entrent en vigueur avec effet rétroactif au 1er janvier 2024.

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