Assurance: la croissances des primes devrait se poursuivre

AWP

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Le total des primes encaissées au niveau mondial a progressé de 1,5% à 4892 milliards de dollars, un ralentissement comparé à la croissance de 2,2% enregistrée en 2016.

La croissance des primes dans le secteur de l’assurance devrait se poursuivre ces prochaines années, portée par le reprise économique. Alors que le segment vie devrait être tiré par les marchés émergents et principalement la Chine, les pays industrialisés et plus particulièrement les Etats-Unis devraient soutenir l’activité non-vie.

L’année dernière, le total des primes encaissées dans le secteur de l’assurance au niveau mondial a progressé de 1,5% à 4892 milliards de dollars, un ralentissement comparé à la croissance de 2,2% enregistrée en 2016, a précisé jeudi Swiss Re dans son étude annuelle Sigma.

Au niveau mondial, les primes dans l’assurance vie ont crû de 0,5% à 2657 milliards de dollars, après une progression de 1,4% en 2016. Dans le secteur non-vie, elles ont augmenté de 2,8% à 2234 milliards après une croissance de 3,3% en 2016.

Les recettes de l’assurance vie dans les pays industrialisés ont reculé de 2,7% en 2017, après un repli de 1,9% l’année précédente, expliquant le ralentissement de la croissance globale.

Les primes dans l’assurance non-vie ont par contre augmenté de 1,9% dans les marchés dits «matures», une progression stable comparée à l’exercice précédent.

Dans les pays émergents, la croissance a également ralenti mais le niveau de progression reste élevé avec une hausse respective de 14% et 6,1% dans les segments vie et non-vie. La Chine a continué d’être le principal moteur dans la région, a écrit le réassureur.

Ce dernier explique l’accès de faiblesse par les faibles performances conjoncturelles ces dernières années, la croissance économique étant un facteur clé pour le secteur de l’assurance.

Catastrophes moins nombreuses mais plus coûteuses

Les catastrophes naturelles et causées par l’homme ont également eu un impact sur la performance du secteur. Alors qu’elles ont été moins nombreuses pendant l’année sous revue que la précédente – 301 recensées en 2017 dont 183 d’origine naturelle après 329 en 2016 –, les dommages ont été plus importants.

Les pertes économiques totales se sont élevées à 337 milliards en 2017, soit près du double comparé à l’année précédente. L’Amérique du Nord a été la plus touchée avec 244 milliards de dégâts. Sur ce total, les assureurs ont couvert 138 milliards de pertes pour les causes d’origine naturelle, les ouragans Harvey, Irma et Maria comptabilisant à eux seuls 92 milliards de dédommagements.

Quelque 6 milliards ont été déboursés par les assureurs pour dédommager les accidents d’origine humaine.

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