Le pétrole se stabilise après avoir frôlé 90 dollars pour le Brent

AWP

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Le cours du baril londonien termine sur un fléchissement de 0,06% à 88,38 dollars. Idem pour celui de New York qui finit à 86,90 dollars.

Les cours du pétrole se sont stabilisés jeudi alors que le Brent a de nouveau frôlé les 90 dollars le baril, un sommet en sept ans.

Malgré une augmentation inattendue des réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis, le marché est toujours inquiet d’une offre limitée.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars a terminé à 88,38 dollars (-0,06%).

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a conclu à 86,90 dollars, en très léger repli aussi de 0,06%.

Le Brent a atteint 89,50 dollars le baril en séance, un nouveau record depuis octobre 2014. Le WTI a quant à lui grimpé jusqu’à 87,82 dollars, frôlant son plus haut depuis 7 ans atteint la veille (87,91).

Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont pourtant légèrement augmenté la semaine dernière après sept semaines de repli.

Selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de brut se sont accrus de 500’000 barils, là où les analystes attendaient une baisse de 1,75 million de barils. Mais c’est sans compter, la solide réduction des réserves stratégiques de pétrole (-1,3 million de barils).

Face à ces chiffres, les investisseurs ont fait repartir les prix à la hausse avant que ceux-ci ne se stabilisent peu avant la clôture.

La Maison Blanche a commencé fin novembre à céder une partie de ces réserves sur le marché pour tenter de peser à la baisse sur les prix des carburants.

Avec une hausse de 14% pour le Brent et de 16% pour le WTI depuis le début de l’année, la soif de brut du marché est loin d’être étanchée.

Certains producteurs de l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires) peinent à atteindre leurs objectifs d’extraction.

Et aux Etats-Unis, les producteurs de pétrole de schiste ont moins investi pendant les mois de vache maigre de la pandémie, rappelle Edoardo Campanella, analyste chez UniCredit.

Mais grâce à la courte durée de leur cycle de production, ces derniers «vont retrouver leur rôle de producteurs pivot, qui ouvrent leurs robinets quand les prix rendent leur activité rentable et les ferment quand ce n’est plus le cas», estime-t-il.

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