Le pétrole remonte avec la fermeture d’un oléoduc

AWP

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Vers 13h00, le Brent prenait 2,03%, à 79,42 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, gagnait 2,06%, à 74,34 dollars.

Les prix du pétrole se reprenaient jeudi, après leurs récentes pertes, en raison de la fermeture d’un oléoduc aux Etats-Unis, même si la tendance reste à la baisse en raison des inquiétudes persistantes quant à l’état de l’économie mondiale et de la demande chinoise.

Vers 12h00 GMT (13h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, prenait 2,03%, à 79,42 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, gagnait 2,06%, à 74,34 dollars.

Le rebond des cours «est dû à la fermeture de la ligne 3 (du réseau américain d’oléoducs) Colonial Pipeline en raison d’une fuite», estime Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Colonial Pipeline a en effet constaté une fuite d’hydrocarbures dans sa station de livraison de Witt, près de Danville, en Virginie, engendrant une interruption pour «maintenance non programmée».

«L’oléoduc a été fermé à la station et les dommages semblent être contenus dans notre propriété», affirme Colonial Pipeline dans une déclaration transmise à l’AFP.

Le redémarrage de la ligne est prévu samedi prochain.

Pour Tamas Varga, il ne fait en revanche «aucun doute que la tendance dominante reste à la baisse» des prix.

«Il est clair que les craintes d’un équilibre pétrolier tendu se sont progressivement dissipées depuis juin dernier», poursuit-il.

A cela s’ajoutent les craintes de récession mondiale toujours présentes, et les inquiétudes liées à l’augmentation des cas de Covid en Chine qui pourraient sérieusement peser sur la demande du premier importateur de brut au monde.

La Chine est actuellement en proie à une importante vague de contaminations, après la levée de ses restrictions sanitaires, suscitant l’inquiétude de nombreux pays. D’autant que l’abandon des dépistages à grande échelle empêche désormais de quantifier les contagions sur son territoire.

Le marché attend aussi la publication de l’état des stocks américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

La fédération de professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mercredi soir que les stocks de brut avaient augmenté de 3,3 millions de barils la semaine dernière, et ceux d’essence de 1,2 million de barils.

Les analystes tablent quant à eux sur une hausse de 1,5 million de barils des réserves commerciales de brut, mais sur une baisse d’un million de barils pour l’essence, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

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