Le pétrole monte à la veille du rapport sur les stocks américains

AWP

1 minute de lecture

Le Brent grimpe de 54 cents à 71,72 dollars à la clôture et le WTI remonte au-dessus des 64 dollars grâce à un gain de 65 cents.

Les cours du pétrole ont un peu avancé mardi dans un marché sans direction claire, à la veille de la publication d’un rapport américain sur les stocks de brut.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 71,72 dollars à Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril de WTI pour le contrat de mai a pris 65 cents à 64,05 dollars.

«Le marché a été relativement calme et se prépare au rapport sur les stocks», a signalé Bill O’Grady de Confluence Investment.

L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiera mercredi ses chiffres hebdomadaires sur les stocks de pétrole brut et de produits raffinés aux Etats-Unis, des éléments très observés chaque semaine par les acteurs du marché.

Le rapport de cette semaine sera particulièrement scruté alors que les stocks de pétrole brut ont fortement augmenté de 17 millions de barils sur les trois précédentes semaines.

«Une hausse pareille n’est pas si fréquente. Alors on pourrait connaitre une pause sur le niveau stocks» à l’occasion de ce rapport, a rapporté Bill O’Grady.

Pour la semaine achevée le 12 avril, les analystes tablent tout de même sur une hausse de 2 millions de barils des stocks de brut, sur une baisse de 2,55 millions de barils des stocks d’essence et sur une baisse d’un million de barils des stocks d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

Les cours sont ainsi repartis à la hausse mardi après avoir concédé quelques prises de bénéfices lundi.

Depuis le 1er janvier, le Brent a gagné 33,3% et le WTI 41%, galvanisés par les baisses de production volontaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et par les perturbations causées par les sanctions américaines au Venezuela et en Iran.

«Soyons honnêtes, à part un virage à 180 degré de l’Opep sur sa discipline de production ou une surprise sur les sanctions iraniennes, je ne vois pas ce qui pourrait faire dérailler le marché du pétrole», a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Les Etats-Unis doivent décider de renouveler ou non les exemptions accordées à certains importateurs de brut iranien, tandis que l’Opep doit s’accorder fin juin sur la reconduction des objectifs de production.

A lire aussi...