L’ouvrage reprend le fil depuis 50 ans, d’informations contenues dans le titre du livre et illustre la thèse selon laquelle «la transition ne peut s’inscrire qu’au sein d’un système multilatéral reposant sur les principes de coopération et dépassant par-là l’intérêt propre des Etats ou des firmes multinationales», ce qui implique une transformation radicale des rapports internationaux. Cette transition impose de sortir du capitalisme et la mise en place d’une régulation supra nationale afin de redonner le pouvoir aux peuples.

L’une des réponses possibles peut être offerte par le concept de biens communs globaux constitués à un niveau local et imbriqués avec des organisations nationales puis une interconnexion afin de parvenir à des solutions à un niveau mondial»

On attend un chapitre conclusif proposant des solutions pratiques de mise en œuvre; or le livre s’achève sur une phrase –une- à ce propos: «Même si ces changements drastiques paraissent encore largement utopiques, l’accélération des perturbations mondiales les rend inéluctables.

Est-il nécessaire de mentionner que les auteurs enseignent à l’IEP de Grenoble dont on connait les tendances anti capitalistes et le manque de démocratie qui a conduit à refuser que de «mauvais» penseurs de donner des conférences dans l’enceinte de cet Institut!