L'établissement bancaire prévoit d’opérer ce changement comptable dans le courant de l’année, a indiqué le CEO Sergio Ermotti.
La comptabilité d’UBS sera bientôt établie en dollars, au détriment du franc. La grande banque prévoit d’opérer ce changement dans le courant de l’année, a indiqué jeudi le directeur général (CEO) Sergio Ermotti lors de l’assemblée générale à Bâle.
Cette annonce n’apparaît pas comme une surprise. Le numéro un bancaire helvétique avait mentionné dans son rapport annuel 2017 que cette solution était à l’étude. Pour M. Ermotti, cette décision se justifie par la forte orientation des affaires vers le billet vert. UBS génère 60% de ses revenus en dollars, alors qu’une grande partie de coûts est libellée dans d’autres devises.
Avec une comptabilité en dollars, le résultat avant impôts aurait progressé de 24% en 2017, contre une croissance de 17% en francs, a précisé le patron d’UBS.
«Les nouvelles technologies créent également de nouveaux dangers», a-t-il toutefois relativisé. Les investissement consentis dans la technologique visent notamment à protéger les clients d’éventuels abus.
Dans ce domaine, les cryptomonnaies comme le bitcoin figurent parmi les risques «critiques». Pour M. Weber, elles sont au mieux des actifs fortement spéculatifs, au pire des facilitateurs de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Le rapport de rémunération a passé la rampe très confortablement lors d’un vote consultatif, à 81% de oui. Le directeur général (CEO) Sergio Ermotti est l’un des patrons les mieux payés de Suisse, avec un salaire global de 14,2 millions pour 2017. L’assemblée a accepté les rémunérations fixes du directoire pour l’année 2019 à 85%. Les indemnisations du conseil d’administration ont trouvé grâce aux yeux de 86% des actionnaires représentés.