Vers des bénéfices décevants – MiViews d’Unigestion

Unigestion

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Les obligations d'État constituent une bonne couverture contre une nouvelle détérioration macroéconomique et atténueraient les risques liés aux actions et au crédit.

Nous sommes depuis longtemps d'avis que le ralentissement actuel de la croissance mondiale constitue un risque important pour les marchés liés à la croissance. Mais l'écart de valorisation apparu à la fin de l'année dernière, conjugué au changement d'orientation de la politique monétaire de la plupart des banques centrales, a contribué à nous donner tort : les marchés se sont redressés grâce aux rendements positifs des obligations. 

Toutefois, nous croyons que la décélération de la croissance se poursuivra probablement: elle a été continue et importante, et rarement dans le passé de tels épisodes ont pris fin, comme c'est le cas aujourd'hui. La zone euro est particulièrement menacée, ayant enduré la majeure partie de la tempête jusqu'à présent, et même l'Allemagne montre des signes significatifs d'un net ralentissement. Cette situation a été largement reconnue par les banques centrales, dont le changement d'orientation de la politique monétaire a eu pour effet de relever les marchés boursiers et obligataires. 

Pour le deuxième trimestre, nous estimons que les valorisations des actions sont à risque: les valorisations sont beaucoup plus élevées qu'en décembre dernier et la saison des bénéfices à venir devrait apporter un flot de nouvelles et de prévisions décevantes. Le sentiment de confiance prendra probablement le dessus à un moment donné au cours du trimestre, ce qui nous incite à être sur le côté défensif. De plus, nous voyons un nombre limité d'éléments qui pourraient renverser cette situation. La hausse des valorisations boursières dans un contexte de décélération macroéconomique donne à penser que les marchés sont complaisants et que nous restons prudents.

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