Un printemps propice aux investisseurs

Igor de Maack, DNCA

1 minute de lecture

Les marchés sont en train de traverser la période de publication du premier trimestre sans véritable encombre.

Dans un climat globalement stable, les effets change en Europe sont toutefois terribles et peuvent facilement enlever plus de 5% de croissance de chiffre d’affaires. Certes, le premier trimestre 2018 est celui qui souffre de l’effet de base le plus défavorable.

Le renforcement futur du dollar soulagerait les sociétés européennes. Au vu du différentiel de taux d’intérêt actuel (environ 250 points de base entre le Treasury 10 ans et le Bund 10 ans), il est difficile de ne pas pencher pour une appréciation technique de la monnaie étasunienne à brève échéance. Quand on compare les indices américains et européens, on observe une tendance légère de révision en hausse de bénéfices pour le S&P 500 pour les exercices 2018 et 2019 alors que les estimations de bénéfices ne sont toujours pas révisées en hausse au sein du DJ Stoxx 600.

La perspective d’une accalmie entre les deux Corées
participe à un retour en grâce de la prise de risque.

Effet change, ralentissement momentané de la croissance en Europe... plusieurs facteurs peuvent aujourd’hui expliquer la prudence du consensus d’analystes sur l’Europe alors que les Etats-Unis semblent avoir relancé la machine. Ainsi, les prix de l’immobilier des vingt plus grandes villes américaines a progressé de 6,8% sur un an (données de février).

Enfin, la perspective d’une accalmie entre les deux Corées, même si l’une est plus agitée, participe à un retour en grâce de la prise de risque. Il paraît d’ailleurs presque lointain le temps où les missiles nucléaires volaient au-dessus de l’archipel nippon. L’arrivée du printemps s’avère pour l’instant propice aux investisseurs.

A lire aussi...